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Corée ancienne 1 / Corée ancienne 2 / Confucianisme / Taoïsme / Boudhisme / Haw Rang / Su Bak / Yu Sul / Tae Kyon / Création du TKD / Création de l'Hapkido
The Historical Background of the Korean Martial Arts
By Scott Shaw
Avertissement : cet « historique des arts martiaux coréens » vous est proposé ici comme une aide a la compréhension des facteurs a l’origine des arts martiaux coréens modernes.
Au fil du temps, différents individus et de nombreux sites internet ont pris tout ou une partie de cette information, changé quelques mots, l’ont utilisé pour leur compte sans citer leurs sources.
Please note: this, "Historical Background of the Korean Martial Arts" is placed here as an aid to the evolving understanding of the factors which have lead to the formation of the modern Korean Martial Arts. As time has progressed, several individuals and numerous websites have taken various parts or all of this information, changed a few words, used it as their own, and have not referenced its source. As any historian understands, researching history is a complicated, pain staking, and time consuming process. This is particularly the case with the modern Korean Martial Arts as each organization and person represents their memory and historically understanding in a uniquely self serving manner. Thought this information is happily provided, it is, none-the-less, legally copy written. If you are going to use this data, be fair and reference where you received it, by naming your source and providing a link to this website. |
La Corée ancienne et la formation des Arts martiaux
Coréens.
La Corée est une péninsule a prédominance montagneuse, de 320 km de largeur par 965 km de longueur. Elle s’étend au sud de la Chine. La mer de l’Est, aussi connue sous le nom de mer du Japon, borde la Corée à l’Est et la mer Jaune la borde à l’Ouest. Seulement 20% des terres sont cultivables. Les 80% restants sont trop accidentés pour l’agriculture.
Du fait de ces facteurs géographiques, la majorité de la population coréenne est concentrée le long des vallées intérieures et des plaines côtières à l’ouest.
Les Coréens sont un peuple Mongoloïde homogène. La péninsule coréenne a d’abord été peuplée par les tribus Tungusic d’Asie centrale (environ 3000 ans avant Jésus Christ). Ils possédaient une culture Paléolithique, utilisant les pierres comme outils, et étaient de religion shamane. Le personnage légendaire Tan’Gun aurait formé le premier royaume coréen en 2333 avant J-C.
Les tribus Tungusic parlaient une langue Ouralo altaïque. Ce groupe linguistique s’étend de la Scandinavie et des Balkans à l’ouest, jusqu’au centre, Nord et Nord Ouest de l’Asie à l’Est. Bien que les Oural altaïques soient très variés, ils possèdent des caractéristiques semblables de syntaxe (la façon de former des phrases). Ces dialectes sont à l’origine de la langue coréenne moderne.
Au nord de la Corée se trouve la Chine. Le chinois vient du groupe linguistique Sino-Tibétain. Ce fait nous montre la faible influence de la culture chinoise sur les premiers peuples de Corée au moment de leur installation.
La Chine a introduit le bronze en Corée en 108 avant J.C. L’apparition du bronze combiné au fait que les colonies militaires chinoises, ayant une meilleure connaissance de l’agriculture, progressaient vers la péninsule coréenne, ont amené une évolution rapide des Coréens en matière d’armement et d’agriculture. Du fait de ces évolutions associées à la croissance de tribus indépendantes, trois états tribaux Coréens sont apparus : Paekche (18 avant J.C.), Koguryo (37 avant J.C.) et Silla (57 avant J.C.). Ce fut le début de ce qui devint connu sous le nom de « la période des trois royaumes » de l’histoire coréenne. Le temps passant, ces royaumes ont continués de s’accroître jusqu’à ce qu’ils soient devenus trois entités très distinctes. En fait les Trois Royaumes ont développés trois dialectes séparés qui sont à l’origine de la langue Coréenne.
Koguryo était de loin le plus grand royaume. Il englobait la majorité de la péninsule coréenne, s’étendant au sud de la frontière chinoise.
Paekche et Silla étaient tous deux de plus petits royaumes qui se situaient à la pointe sud de la péninsule coréenne.
Pendant cette période, l’adoration de la divinité tribale s’est affaiblie sur la péninsule coréenne du fait de l’arrivée de Chine du Confucianisme, du Taôisme, et plus tard du Bouddhisme.
Toutes ces religions ont eu une influence plus ou moins importante dans le développement de la pensée pendant la période des Trois Royaumes.
Ancient Korea and the Foundations for the Korean Martial Arts Korea is a predominantly mountainous peninsula, 320 km (200 mi) wide by 965 km (600 mi) in length. It extends Southward from the Chinese mainland. The East Sea, also known as the Sea of Japan, borders Korea to the East and the Yellow Sea frames it to the West. Only twenty percent of the Korean Peninsula is lowland suitable for cultivation and mass settlement. The remaining eighty percent is too rugged for agriculture. Due to these geographic factors, the majority of the Korean population is concentrated along inland valleys and coastal plains which open up to its Western Coast. Koreans are an ethnically homogeneous Mongoloid people. The Korean Peninsula was first inhabited by Tungusic tribes from central Asia in about 3000 B.C.E. These people had a Paleolithic culture, using stones as tools and followed a shamanistic religion. The legendary figure Tan'gun is said to have formed the first Korean Kingdom in 2333 B.C.E. The Tungusic tribes spoke a Ural-Altaic language. This language group extends from Scandinavia and the Balkans in the West, through Central, North, and Northwest Asia in the East. Though dialects of the Ural-Altaic languages vary greatly, they each share similar characteristics of syntax (the way in which words are put together). This language group set the foundation for the modern Korean language. Korea is bounded to the North by China. The Chinese language comes from the Sino-Tibetan language group. This fact, thereby, details that Chinese culture had little influence on the early Korean peoples at the time of their initial inhabitation of the Korean Peninsula. China introduced bronze into Korea in 108 B.C.E. This introduction, combined with the fact Chinese military colonies with a greater understanding of agricultural sciences were pushing their way onto the Korean Peninsula, led to a rapid progression of both weaponry and farming for the peoples of the Korean Peninsula. Due to these advancements in civilization, in association with growing individual tribal unities, three loosely formed Korean tribal states formed. They were Paekche formed in 18 B.C.E., Koguryo in 37 B.C.E, and Silla in 57 B.C.E. This was the beginning of what became known as the, "Three Kingdom Period" of Korean history. As time progressed, these kingdoms continued to draw ideological and political boundaries until they became three very distinct entities. In fact, The Three Kingdoms evolved linguistically into three separate dialects of the then forming Korean language. Koguryo was by far the largest kingdom. It encompassed the predominance of the Korean Peninsula - extending from the Chinese border southward. Paekche and Silla were both smaller kingdoms located at the Southern tip of the Korean Peninsula. During this period, tribal deity worship declined on the Korean Peninsula due to the penetration southward from China of Confucianism, Taoism, and later Buddhism. All of these religions had varying degrees of importance in the development of thought during the Three Kingdom Period.
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La première religion fut le confucianisme, elle commença à être pratiquée par les royaumes de Koguryo et Paekche au 4ème siècle cependant ces états ne se sont pas totalement transformés en sociétés confucéenne.
Ils ont conservé leur propre identité culturelle tout en adoptant certains éléments du système confucéen, dans le domaine de l’éducation et de la politique.
Le confucianisme apporta tout de même un progrès dans la culture et l’art de gouverner coréens. De plus, le système Confucéen d’enregistrement des évènements par écrit commença à se mettre en place, c’est pourquoi il s’agit de la première période de l’histoire coréenne consignée dans des écrits officiels.
Sur les conseils du moine Confucéen Sundo, le roi Sosurim de Koguryo créa en 372 « T’aehak » le premier collège national pour l’éducation de l’aristocratie du royaume. Peu après cela, il commença à ouvrir des académies privées appelées Kyongdang dans le but d’apprendre à la jeunesse de l’aristocratie de Koguryo les classiques du confucianisme, la littérature chinoise, les arts curatifs et les arts martiaux. Elles furent donc les premières écoles d’arts martiaux officielles de la péninsule coréenne. Ces académies étaient réservées aux privilégiés.
Du royaume de Paekche, les idéaux confucéens furent transmis au Japon sur demande du roi Kunch Oge (346-375). Deux savants Confucéens, Chikki et Wang, ont été envoyés au Japon. Ils ont apporté avec eux 10 exemplaires du Loen yo « Entretiens de Confucius » et un exemplaire du Chien Cha Wen « Le livre des mille mots ». C’est aussi à ce moment là qu’a eu lieu les transmissions initiales du système d’art martiaux Coréens du Su Bak vers le Japon.
Durant la période des trois royaumes, le confucianisme semble avoir eu un impact moindre sur le royaume coréen de Silla. Vers la fin du 6ème siècle, cependant, les idéaux confucéens ont, semble-t-il, influence certaines des doctrines culturelles du pays. Par conséquent, le confucianisme y a été présent, mais de manière moindre par rapport à Koguryo et Paekche.
Confucianism Confucianism was the first to arrive and began to be absorbed by the Kingdoms of Koguryo and Paekche in the 4th century C.E. These states did not become wholly Confucian societies, however. They maintained their own cultural identities while adopting certain elements of the Confucian system of education and politics. From this introduction, the standards of formalized Korean culture and statesmanship were raised considerably, however. Additionally, the Confucian system of recording events in written form began to take place. Therefore, this is the first period of Korean history which came to be formally recorded. Under the guidance of the Confucian monk Sundo, King Sosurim of Koguryo, in 372 C.E, established T'aehak - the first national college for the education of the aristocracy in his kingdom. Soon after this he began opening private academies called Kyongdang. These schools were set up for the purpose of educating the youth of the Koguryo aristocracy in the Confucian classics, Chinese literature, the healing arts, and the martial arts. Thereby, these were the first formalized schools of martial arts which came into existence on the Korean Peninsula. These academies were not open to the public but were solely for the privileged. From the Kingdom of Paekche, Confucian ideals were transmitted to Japan at the bequest of King Kunch Ogo (346-375 C.E.). Two Confucian scholars, A Chikki and Wang In were sent to Japan. They brought with them ten copies of the Analects of Confucius and one copy of the Chien Cha Wen, "The Thousand Character Classic." This is also the point where the initial transmissions of the Korean martial arts system of Su Bak was passed from Korea to Japan. During the Three Kingdom Period, Confucian ideology seems to have had the least direct effect upon the Korean Kingdom of Silla. By the end of the 6th century C.E. Confucian ideals did, however, apparently influence some of the cultural doctrines of this kingdom. Therefore, its presence was in existence but not to the degree that it had impacted the kingdoms of Koguryo and Paekche. |
C’est à la fois une religion et un système de pensée politique, introduit en Corée en 624 lorsque l’empereur Kao Tsu, de la dynastie chinoise T’ang, envoya un prêtre Taôiste, Shu Ta, rencontrer le roi Yong Nyu (617-642) de Koguryo.
A ce moment là, les membres de l’élite de Koguryo commencent à s’intéresser à la pensée spéculative du Taôisme. Cependant, cet enthousiasme ne dura qu’une centaine d’année. Ce ne fut que beaucoup plus tard, au 12ème siècle, que le concept taôiste du Um et du Yang (Yin et Yang en Chinois) et que les Saintes écritures du Yi-king ont été embrassées par les masses coréennes.
Taoism Taoism, which is both a religious and political system of thought, was first guided onto the Korean Peninsula in 624 C.E. when Emperor Kao Tsu, of the Chinese T'ang Dynasty, sent a Taoist priest, Shu Ta, to meet with King Yong Nyu (617- 642 C.E.) of Koguryo. At this juncture, the elite members of Koguryo society begin to take an interest in the speculative thought of Taoism. This enthusiasm only lasted for approximate one hundred years, however. It was not until much later, in the 12th century, that the Taoist concept of Um and Yang (Yin and Yang in Chinese) and the I Ching scriptures were embraced by the Korean masses. |
Le bouddhisme est arrivé d’Inde en Chine au 1er siècle. Bien qu’il n’ait jamais vraiment été adopté par chacune des différentes dynasties chinoises, son influence s’est étendue et a atteint le royaume de Koguryo en 372, puis ces enseignements on atteint Paechke en 384.
Le bouddhisme à été introduit à Silla pendant le règne du roi Nul Chi (417-457). Deux missionnaires Bouddhistes, Chong Bang et Myolgubi, arrivés au début de son règne ont été mis à mort. Les moines Hukhoja et Ado sont arrivés de Koguryo plus tard sous son règne. Peu avant leur arrivé la fille du roi était tombée malade. Hukhoja l’a guérie en brûlant de l’encens en sa présence et adressant un vœu à l’un des Bodhisattras. Cette guérison a attiré la bienveillance du roi et le Bouddhisme à été accepté par l’aristocratie de Silla.
Au fil du temps, sur la péninsule coréenne, le Bouddhisme a oscillé entre acceptation et désaveu selon les différentes dynasties coréennes. Vers le 6ème siècle, Koguryo, bien qu’adhérent de manière prédominante au confucianisme, a intégré certains éléments du Bouddhisme. Po Duk, un des moines bouddhistes les plus influents de Koguryo de cette période, est parti en Chine où il a amassé en nombre les Saintes écritures bouddhistes. A son retour, il a tenté de faire abandonner toute croyance confucéenne au gouvernement de Koguryo. Après son échec, il est parti pour le royaume de Paechke ou le bouddhisme était florissant. A Paechke, le Bouddhisme avait une telle adhésion qu’en 600 le roi Pop promulguait une loi qui interdisait d’ôter toute vie même celle des animaux.
Les moines Bouddhistes de Paechke ont été envoyés en Chine au 6ème siècle. Le moine bouddhiste, Kwalluk (Kanroku en Japonais), a traversé la mer de l’Est en 602. Il a amené avec lui un grand nombre de sutras Bouddhistes, des livres historiques, des travaux sur l’astronomie, la géographie, et les sciences occultes, y compris la science du Ki. Il a été à l’origine de la fondation des écoles Sanron du Bouddhisme au Japon. Vers la fin du 6ème siècle, le Bouddhisme a atteint sa maturité dans les trois royaumes coréens. Les moines coréens ont été fréquemment envoyés en Chine et en Inde, et des missionnaires au Japon. Le bouddhisme a complètement remplacé les religions shamaniques indigènes primaires de la péninsule coréenne.
L’unité religieuse des trois royaumes était presque complète, cependant dans le domaine politique les différences se sont développées. Les affrontements entre les royaumes ont toujours été présents et ont contribué au développement de nouvelles idéologies expansionnistes. Koguryo, de part sa taille et sa force militaire, fut le premier royaume à lancer des assauts agressifs en continu contre les royaumes voisins, plus petits : Paekche et Silla, qui se défendaient contre Koguryo mais s’affrontaient également entre eux. Silla, le royaume au sud est de la péninsule, se retourna versa la Chine, contrôlée par la dynastie T’ang, pour demander de l’aide.
Kim Chunch Ue, l’envoyé diplomatique de Silla à la cour T’ang a signé une alliance militaire pour lutter contre Koguryo et Paekche. L’accord prévoyait que si les armées de Silla et des T’ang venaient à bout ensemble de Koguryo, les terres au sud de P’yangyang reviendraient à Silla, alors que celle du Nord iraient à la Chine. S’ils vainquaient également Paekche, tout le royaume serait à Silla. En 660, les forces armées combinées de Chine et de Silla ont triomphé de Paekche. Le gouvernement T’ang, ignorant l’accord, a installé 5 bases militaires à Paekche ainsi que des enclaves chinoises à Silla. Cela mis en colère le gouvernement de Silla, cependant, tant que le royaume de Koguryo existait au nord, Silla ne pouvait utiliser ses forces militaires pour combattre les T’ang.
Buddhism Buddhism came to China from India in the 1st century C.E. Though not fundamentally embraced by each of the varying Chinese dynasties, it did expand and reached the Northern Korean kingdom of Koguryo in 372 C.E. The teachings then proceeded Southward to Paekche in 384 C.E. Buddhism was introduced to Silla during the reign of King Nul Chi (417-457 C.E.). Two Buddhist missionaries, Chong Bang and Myolgubi arrived during the early part of his reign and were put to death. The monks, Hukhoja and Ado arrived from Koguryo later in his rule. Near the time of their arrival, King Nul Chi's daughter became ill. Hukhoja cured the princess by burning incense in her presence and making a vow to one of the Bodhisattvas. This cure brought the King's favor and Buddhism was accepted by the Silla aristocracy. As time progressed on the Korean Peninsula, Buddhism vacillated between favor and outrage within the varying Korean dynasties. By the sixth century, Koguryo, though predominately adhering to a Confucian doctrine, accepted elements of Buddhism into its overall philosophic canon. Po Duk, one of the preeminent Koguryo Buddhist monks of this period, traveled to China where he amassed a large amount of Buddhist scriptures. Upon returning to his kingdom, he attempted to veer the Koguryo government away from any adherence to Confucianism. Unsuccessful, he left for the Kingdom of Paekche, where Buddhism flourished. In Paekche, Buddhism was so universally accepted that in 600 C.E. King Pop instigated a law which forbid the taking of any life, including animals. From Paekche, Buddhist monks were sent to Japan in the 6th century. This is the point where Buddhism was introduced to the island nation. The Buddhist monk, Kwalluk, (Kanroku in Japanese), crossed the East Sea in 602 C.E. He brought with him a large number of Buddhist sutras, historical books, works on astronomy, geography, and the occult arts, including the science of Ki. He was instrumental in the founding the Sanron school of Buddhism in Japan. By the end of the sixth century, Buddhism reached its maturity in all three Kingdoms on the Korean Peninsula. Korean monks were commonly sent to China and India, and missionaries frequently traveling to Japan. Buddhism completely replaced the primal shamanistic religions indigenous to the Korean Peninsula. Though The Three Kingdoms had become essentially Buddhist in their religious beliefs, there existed ever increasing differences in their political ideologies. Warfare between the kingdoms, though always present, moved onto new expansionist ideologies. Koguryo, due to its size and military strength was the first to launch continued aggressive assaults against its smaller neighbors: Paekche and Silla. During this period, Paekche and Silla, in addition to battling Koguryo, also fought each other. Silla, the kingdom in the Southeast corner of the Peninsula, turned to China, which was under the control of the T'ang Dynasty for help. The Silla envoy to the T'ang court was Kim, Chunch Ue. He formulated a military alliance with the T'ang to fight against the forces of Koguryo and Paekche. The agreement detailed that if the combined Silla and T'ang armies defeat Koguryo, the land South of P'yongyang would belong to Silla, while the land to the North would go to China. If they were to also defeat Paekche, the entire country would become Silla's. In 660 C.E., the combined Chinese and Silla forces won over the armies of Paekche. After the war had been won, however, the T'ang government ignored its agreement and set up five military bases in Paekche. It also set up pro-Chinese enclaves inside Silla. Though this angered the Silla government, as long as Koguryo existed to the North, Silla could not expend its military energy attempting to defeat the T'ang. |
Pendant cette longue période de guerre au 6ème siècle, le premier groupe formalisé d’arts martiaux s’est constitué sur la péninsule coréenne. Ce groupe de guerriers issus de l’aristocratie, né à Silla, est ce qui est considéré comme ayant permis l’unification des 3 royaumes.
Les guerriers Hwa Rang (Jeunesse Fleurie) ont d’abord été imaginés par le roi Chin Hung de Silla en 576. Bien que le royaume eut son armée, il pensait que ses soldats n’étaient pas d’une nature exceptionnelle, raison pour laquelle sont pays ne pouvait venir à bout de Koguryo, Paekche et des T’ang. C’est pour cela qu’il entrepris d’organiser un groupe de jeunes hommes nobles talentueux complètement dévoués à la couronne, qui pouvaient être entraînés de manières intensives à toute forme de guerre afin, par la suite, de vaincre Koguryo, Paeckche et la dynastie chinoise T’ang. Le problème était d’évaluer et de recruter de jeunes aristocrates de cette envergure.
On pensait que si on pouvait rassemble des jeunes hommes en groupes et leur fournir le meilleur enseignement possible du Bouddhisme, de l’honneur et des arts, les élèves les plus brillants influenceraient les autres.
A cette fin, on a sélectionné deux belles femmes de la cour pour rassembler ces hommes : Nam Mo et Chun Jung. Elles rassemblèrent plus de cent hommes.
Kim Tae Mun affirme dans le Hwa Rang Segi, (« Annales du Hwa Rang ») : « Les ministres et les loyaux sujets seront choisis au sein de ce groupe ; de bons généraux et de courageux soldats naîtront. »
Cependant Chun Jung est devenue jalouse de Nam Mo. Elle l’a tuée en empoisonnant son vin et a jeté son corps dans la rivière. Par conséquent, Chun Jung à été condamnée à mort par la Cour Royale et le groupe d’hommes les entourant à été dissout.
Ensuite, la méthode du roi Chin Hung a été de choisir de beaux jeunes hommes de naissance noble, âgés d’au moins 12 ans. Ils étaient habillés de manière très raffinée, et maquillés de manière élaborée.
On leur a enseigné le Bouddhisme le chant et la poésie de façon intensive car on pensait que ceux qui excellaient dans ces activités avaient de bonnes chances de devenir des guerriers compétents. Un certain nombre d’entre eux furent recommandés pour le Hwan Rang.
Ces hommes choisis, désormais appelés Hwa Rang, ont été entraînés à toutes les formes de combats martiaux, alors qu’ils poursuivaient leurs études dans le Bouddhisme, la science du Ki et les arts. Leur formation en arts martiaux comprenait l’escalade de montagnes périlleuses et la natation dans des rivières agitées pendant les mois les plus froids de l’année afin de permettre le développement de leur corps.
Ils ont été entraînés à toute forme de combat à mains nues. Le principal se nommait le Su Bak. Ils ont également appris l’usage des armes : sabre, bâton, crochet, lance et arc.
The Hwa Rang During this extensive period of war, in the 6th Century C.E., the first highly formalized group of martial art practitioners came to be organized on the Korean Peninsula. They were known as the Hwa Rang. This aristocratic warrior group, born in Silla, is what is attributed to unifying of the Three Kingdoms of Korea. The Hwa Rang (Flowering Youth) warriors were first envisioned by King Chin Hung of Silla in 576 C.E. Though his kingdom had its army, he believed his soldiers were not of an exceptional nature - which is why his country could not defeat Koguryo, Paekche, and the invasive T'ang. Therefore, he set about to organize a group of young talented noblemen who were exceedingly loyal to the thrown and could be extensively trained in all forms of warfare and then successfully go into battle against Koguryo, Paekche, and the Chinese T'ang dynasty. The problem was, however, how to secure and evaluate aristocratic men of this caliber. It was believed that if young men could be gathered into groups and taught the higher levels of Buddhism, honor, and the arts, the exceptionally talented ones among them would over shadow the rest. To this end, two beautiful court women were selected to gather men around them. The names of these two girls were Nam Mo and Chun Jung. Several hundred men did, in fact, congregate in their presence. Kim, Tae Mun in the Hwa Rang Segi, "Annals of the Hwa Rang" states, "Ministers and loyal subjects shall be chosen from this group and good generals and brave soldiers will be born." Chun Jung became jealous of Nam Mo, however. She poisoned her wine and threw her in the river, killing her. Chun Jung was subsequently put to death by the Royal Court and the group of men surrounding them disbanded. King Chin Hung's next method was to choose handsome male youths of Nobel birth. The age of these boys was as young as twelve years old. These men were then dressed in the finest clothing and their faces were attractively painted with elaborate make-up. They were extensively instructed in Buddhism, poetry, and song. It was believed, those who fared well in these activities had the grace to become competent warriors. Thus, a certain amount of them were recommended to the Court of Hwa Rang. These chosen men, now referred to as Hwa Rang, were trained in all forms of martial combat, as well as continuing their studies in Buddhism, Ki science, and the arts. The martial art instruction program of the Hwa Rang warriors included, developing their bodies by climbing rugged mountain and swimming in turbulent rivers during the coldest months of the year. They trained in all forms of known hand-to-hand combat. The primary system of which was named Su Bak. The Hwa Rang were additionally taught to use weapons unyieldingly. They were trained with the sword, the staff, the hook, the spear, and the bow and arrow. |
On suppose que les Hwa Rang ont inventé le système d’art martial de combat aux pieds nommé Su Bak Gi. On pense que ce nouveau mode de combat a été crée par les guerriers Hwa Rang du fait de leur entraînement intensif à la course de montagne. De part l’exceptionnel développement de leurs muscles des jambes, ils ont commencé à incorporer et à formaliser différentes techniques de coups de pieds dans leur système de combat au corps à corps. De ce fait le Su Bak Gi est reconnu pour être à l’origine de la richesse des arts martiaux coréens en techniques de pieds.
Su Bak Gi The Hwa Rang are believed to have invented the martial art system of foot fighting named, Su Bak Gi. It is believed this new dimension to combat was added by the Hwa Rang due to the extensive mountain running endurance training they practiced. As their leg muscles were developed to exceptional levels, they began to incorporate formalized kicking techniques into their overall system of hand-to-hand combat. Therefore, Su Bak Gi is believed to be the source point for the advanced kicking arsenal the Korean martial arts possess. |
Un fait intéressant : les femmes se situaient en haut de la hiérarchie des Hwa Rang. Cependant, il ne s’agissait pas d’une seule femme comme certains historiens l’ont faussement affirmé, mais de plusieurs appelées Won Hwa ou « fleur originelle ».
Les Hwa Rang étaient guidés par un code éthique crée par l’éminent moine Bouddhiste Wong Wang.
Code du Hwa Rang :
Chaque troupe du Hwa Rang était généralement composée d’une centaine d’hommes.
Le groupe était dirigé par un guerrier Hwa Rang de naissance noble et de plusieurs moines Bouddhistes. Les chefs du Hwa Rang, après avoir effectué leur entraînement, partaient pour la campagne et organisaient la vie des hommes au niveau des villages et des clans. Ensuite, ils leurs enseignaient la philosophie Bouddhiste et les arts martiaux. Puis les hommes allaient au combat, prêts à donner leur vie pour le royaume de Silla. Ces batailles ont amené l’unification de la Corée.
Après l’unification de la Corée et la victoire sur la dynastie T’ang, la pensée des Coréens a commencé à passer de la confrontation à la philosophie. Le déclin du Hwa Rang a commencé vers la fin du 7ème siècle, jusqu'à atteindre l’inexistence virtuelle. Ils étaient plus reconnus comme un groupe spécialisé en philosophie Bouddhiste, soins curatifs et poésie, que comme un groupe de soldats.
Won Hwa the Original Flower Interestingly enough, at the head of the Hwa Rang hierarchy were women. Not a single woman, as some historians have falsely claimed. But, several women. These female leaders were known as, Won Hwa or "Original Flower." The Hwa Rang were guided by a code of ethics laid down by the eminent Buddhist monk, Wong Wang. Code of the Hwa Rang: 1. Serve the king with loyalty. 2. Be obedient to your parents. 3. Be honorable to a friend. 4. Never retreat in Battle. 5. Kill justly. A Hwa Rang troupe was generally composed of several hundred men. The group was led by a Hwa Rang warrior of noble birth and several Buddhist monks. The Hwa Rang leaders, after completing their training, would go out into the countryside and organize men at the village and clan level. They would then instruct them in Buddhist philosophy and teach them the martial arts. From here, these men would be lead into battle - willing to lay down their life for the kingdom of Silla. From these battles came the unification of Korea. After the unification of Korea, and the defeating of the T'ang Dynasty, the mind of the Korean peoples rapidly began to shift from confrontations to more philosophic thoughts. The Hwa Rang fell into decline by the end of the 7th century, until they became virtually nonexistent. They became known more as a group specializing in healing, Buddhist philosophy, and poetry than a warrior troupe. |
C’est le premier art martial documenté ayant existé sur la péninsule coréenne. Dater sa création est difficile, cependant, d’une manière prédominante, les historiens coréens la situent souvent pendant le règne légendaire du roi Tan’gun (2333 av J.C.) mais il n’y a aucune preuve de cela. Cependant, il y a des vestiges historiques de l’existence du Su Bak au 4ème siècle. Des peintures dans la tombe de Kak Je, se trouvant dans l’ancien royaume de Koguryo, représentent deux élèves Su Bak s’entraînant à la boxe. Ces peintures sont vagues, par conséquent il est difficile de déterminer les techniques de combat utilisées.
Vers la fin de la période des trois Royaumes, le Su Bak fut fragmenté et différentes écoles d’arts martiaux apparurent.
Su Bak Su Bak is the first documented martial art system to have existed on the Korean Peninsula. Dating its origination relies predominantly upon legend, however. Korean historians often place its inception during the legendary rule of King Tan'gun, (2333 B.C.E.). There is, however, no historical data to prove this time frame. There are historic records of Su Bak's existence in the 4th century C.E., however. Paintings in the Kak Je Tomb, geographically located in ancient Koguryo, depict two Su Bak practitioners sparring. It is difficult to decipher what actual fighting techniques Su Bak employed, however, as the tomb paintings are vague. During the late Three Kingdom Period, Su Bak became fragmented and differing schools of martial arts came into existence. |
Pendant cette période de fragmentation, on a crée un nouveau système d’arts martiaux coréens appelé Yu Sul. Cet art martial souple reposait sur des techniques de saisies. Certains historiens pensent que cette influence est à l’origine du Ju Jitsu, art martial japonais.
L’arrivée de Yu Sul à marqué le début de deux écoles de pensée dans le domaine des arts martiaux sur la péninsule Coréenne. D’un côté il y avait les techniques agressives et directes du Su Bak, surtout des techniques de frappe, et de l’autre les techniques défensives plus douces, basées sur la manipulation du Yu Sul.
Yu Sul During this period of fragmentation, a new system of Korean martial arts was formed. It was named, Yu Sul. Yu Sul was a softer grappling art, which is historians believed to be the influence which began the Japanese system of Jujitsu. With the birth of Yu Sul there became two very different schools of martial thought on the Korean Peninsula. They were the hard, straight forward attacking methods of Su Bak - which possesses predominantly striking techniques and the softer, manipulative defenses of Yu Sul. |
Pendant cette période, Tae Kyon a remplacé le nom de Su Bak. On écrivait Tae Kyon avec les caractères chinois signifiant « Pousser l’épaule ».
Les guerriers Haw Rang ont adoptés cette forme d’art martial et comme cela est mentionné, ajouté leurs créations connues sous le nom de Su Bak Gi ou l’art de se battre avec les pieds.
Le Tae Kyon est né eu moment ou les arts martiaux connaissaient un déclin rapide dans une péninsule coréenne unifié. La péninsule étant en paix la pratique des arts martiaux avait perdue de son intérêt.
Le « Yu Sul » a perdu son importance puis a disparu presque aussi vite qu’il s’était développé. Vers la fin du 7ème siècle, il n’y avait plus aucun signe de son existence, par conséquent, le Tae Kyon a été le seul art martial en relation avec le Hwa Rang ayant survécu.
Après l’unification des trois royaumes, la dynastie Silla (388-935) est arrivée au pouvoir. Il s’agissait d’un état Bouddhiste très centralisé qui privilégiait l’art à l’entraînement à la guerre.
La dynastie Silla a perdue le pouvoir en 935. Le pouvoir a été renversé par un gouvernement rebelle qui est devenu la dynastie Koryo (935-1392).
Malgré les querelles internes qui ont éclaté pendant cette période, le citoyen moyen n’en a pas été touché. Par conséquent, le penchant pour la philosophie du pays a continué de s’accroître.
En 1170, un coup d’état militaire s’est produit et Cho, une famille de militaires, s’est emparée du pouvoir et a supprimée les idéaux Bouddhistes.
Les Mongols en Chine ont entrepris d’envahir la péninsule coréenne par le nord en 1231. Les Cho ont envoyés la majorité de leurs troupes au Nord. Elles ont été rapidement vaincues par les hordes de mongols. Le régime militaire des Cho prit fin en 1258 et le gouvernement Koryo soumis au contrôle des Mongols.
Bien que cette période fut celle de combats internes en Corée, les gens s’intéressaient plus à la philosophie et aux arts qu’à la politique.
Le citoyen moyen pensait que le combat à mains nues était un acte barbare. On méprisait les pratiquants d’arts martiaux dans toutes les régions de Corée. En fait, le roi Chung Mok (1344-1348) déclara illégale la pratique des arts martiaux par les civils sans faire de distinction.
En 1356, une révolte contre la domination mongolienne éclata, ce qui amena une autre période marquée par la confusion sur la péninsule coréenne.
Après des années de guerre civile, la dynastie Koryo fut renversée et remplacée par la dynastie Yi (1392-1902), qui prêta serment d’allégeance à la dynastie Ming de Chine.
La dynastie Yi rejetait le Bouddhisme, elle adopta le Confucianisme comme religion d’état.
Une bureaucratie confucéenne fonctionnant bien fut mise en place, ce qui amena un développement rapide de l’éducation en Corée et la division sociale du peuple.
La dynastie Yi marque l’arrivée de la langue écrite Hangul, inventée par le roi Sejong (1418-1450). Cela est considéré comme l’un des évènements majeur de l’histoire coréenne car la langue Hangul fût la première d’origine asiatique à avoir son propre alphabet. Sous la dynastie Yi, les échanges culturels entre la Chine, le Japon et la Corée s’intensifièrent. On commença à échanger les idéologies d’arts martiaux à une échelle limitée. Plusieurs écoles de Kung Fu de Chine et de Karaté du Japon ont existé de manière discrète en Corée sous cette dynastie.
Le Tae Kyon, bien qu’ayant été légèrement influencé par ces idéologies, se maintint en tant qu’art martial agressif de self défense utilisant surtout les coups de pieds. Bien que non pratiqué par le citoyen moyen, le Tae Kyon correspondaient aux techniques de combat à main nue utilisées habituellement par l’armée coréenne.
Alors que la Corée entra dans le 20ème siècle elle fut victime de la politique expansionniste du Japon. La dynastie Yi, considérée comme le « règne des lumières » pris fin en 1909 lorsque le Japon occupa le pays. C’est pourquoi le développement et la transmission du Tae Kyon prirent fin.
Tae Kyon During this time frame Su Bak became known as Tae Kyon. Tae Kyon was written in the Chinese characters for, "Push Shoulder." The Hwa Rang warriors obviously embraced this martial art form and, as mentioned, created their own addition to it, known as Su Bak Gi or foot fighting. Tae Kyon was born at a time when martial arts, on the now unified Korean Peninsula, went into a rapid decline. As peace came to the Korean Peninsula, there became little use for the practice of martial arts among the average individual. The martial art system of Yu Sul declined and vanished from the Korean Peninsula almost as fast as it had developed. By the end of the 7th century there existed no sign of it. Tae Kyon, therefore, survived as the only fighting system with a link to the ancient Hwa Rang. Upon the unification of the three kingdom, The Silla Dynasty (688-935 C.E.) came into control. This was a highly centralized Buddhist state, where arts and not warfare flourished. The Silla Dynasty fell in 935 C.E. The Kingdom was overthrown by a rebel government, which became the Koryo Dynasty (935-1392). Though internal warfare took place in Korea, during this change in power, the average citizen was not touched by it and the countries philosophic outlook continued to grow. In 1170, a military coup seized control of the country and by the end of the 12th century, Cho a military family, ruled Korea and suppressed the Buddhism ideals held by its civilians. The Mongols from China began to invade the Northern outreaches of the Korean Peninsula in 1231. The Cho leadership sent the majority of its armies to fight these Northern battles. They were soon defeated by the sheer numbers of Mongolian troops. In 1258 the Cho regime was deposed and the Koryo government return to control under the guidance of the Mongols. Though this period saw internal strife in Korea, the thoughts of the people were on philosophy and the arts, not on politics. The average citizen felt hand-to-hand combat was barbaric. Martial art practitioners were looked down upon in all regions of Korea. In fact, King Chung Mok (1344-1348) outlawed the practice of Tae Kyon by civilians, altogether. A revolt against Mongolian rule erupted in 1356, which brought another period of disorder to the Korean Peninsula. After years of internal guerrilla warfare, the Koryo Dynasty was over thrown and the Yi Dynasty (1392-1909), who swore allegiance to the Ming Dynasty of China. The Yi Dynasty rejected Buddhism and embraced Confucianism as the national religion. A well functioning Confucian bureaucracy came into existence, which brought about an orderly social structure and rapid educational development to Korea. From the Yi Dynasty came the written Hangul language, composed by King Sejong (1418-1450). This is considered one of the greatest events of Korean history - as the Hangul language was the first indigenous Asian language to be independently developed and written with its own phonetic script. Throughout the Yi Dynasty, cultural interactions between China, Japan, and Korea increased. Martial art ideologies also came to be exchanged on a limited level. Various schools of Kung Fu from China and Karate from Japan existed in a tenuous manner in Korea during this dynasty. Tae Kyon, though obviously receiving some influences from these systems, maintained itself as a highly aggressive system of self defense - predominantly utilizing assertive punching and kicking techniques. Though not practiced by the average civilian, Tae Kyon was the standard of the hand-to-hand combat for the Korean military. Through this arena, it was passed down from ancient to modern times. As Korea entered the twentieth century, they were plagued by expansionist activity at the hands of Japanese. The Yi Dynasty, which was considered Korea's, "Age of Enlightenment," came to an end in 1909 when Japan occupied the country. Thus, the transmission and advancement of Tae Kyon ended. |
En 1935, les archéologues japonais réalisant des fouilles dans la province du Tung-Hua en Mandchourie qui est de nos jours le nord de la Corée du Nord, découvrirent deux tombes.
Il a été établi que ces tombes appartenaient au 10ème royaume de Koguryo, qui avait sa capitale là. Ces tombes ont été construites au 4ème siècle. Ces tombes comportaient des peintures murales. Dans celle de Muyong Chong, une peinture décrivait deux homme face à face dans une position de combat. La peinture murale de la tombe de Kakchu Chong décrivait elle une scène de combat entre deux hommes.
On a également découvert le caverne de Sok Kul. A son entrée, est gravé dans la pierre une statue du légendaire guerriers coréen connu sous le règne du roi Hye Gong (742-762) : Kum Gang Yuk Sa.
Il veille sur la caverne dans une position traditionnelle dans les arts martiaux. Bien que ces dessins appuient le thèse d’une tradition historique des arts martiaux sur la péninsule coréenne, elles ne nous permettent pas de déterminer les techniques qu’utilisaient les praticiens.
Rediscovering the Anceint Korean Martial
Arts
In 1935 Japanese archaeologist exploring the Tung-hua province of Manchuria, North of what is now modern day North Korea, uncovered two tombs. It was eventually established that these tombs belonged to the Tenth Kingdom of Koguryo, who had its capital in this vacinity. The tombs were constructed in the 4th century C.E. Within these tombs were discovered murals paintings. On the ceiling of the Muyong Chong tomb is a painting depicting two male figures facing each other in what can best be described as a fighting posture. The mural painting of Kakchu Chong tomb show two men wrestling. Also discovered was the Sok Kul An cave. At its entrance is a carved statue of the famous Korean warrior, Kum Gang Yuk Sa, from the reign of Korean King Hye Gong (742-762 C.E.). He guards the cave in a tradtional martial art pose. Though these three depictions give credence to the fact that there is a historic tradition of martial arts on the Korean Peninsula, they do little to establish what exact techniques these practitioners used. |
Il est essentiel de comprendre avant d’étudier la fondation des arts martiaux coréens modernes que pratiquement toutes les archives sur les techniques des anciens arts martiaux coréens furent détruites par les forces japonaises qui ont occupé la péninsule coréennes dès 1909. Beaucoup des maîtres modernes prétendent de manière erronée qu’ils peuvent retracer les origines des arts martiaux coréens jusqu'au berceau de cette civilisation. Malheureusement, ce n’est pas le cas du point de vue historique. Il reste seulement deux documents qui nous donnent un aperçu de l’histoire martiale de la Corée : le Moo Yeh Jee Bo et le Moo Yeh Do Bok Tong Gi.
Les conflits entre la Corée et le Japon ne sont pas propre au 20ème siècle. Ils se sont déroulés pendant plusieurs siècles. Entre 1592 et 1598, le Japon tenta d’envahir la Corée, ce qui fut finalement un échec. Vers la fin de ce conflit, on découvrit un texte militaire Chinois appelé Ki Hyu Shin Zu, dont l’auteur était un stratège militaire et art martialiste chinois : Chuk Kye Kwang. Le texte avait été acquis par un militaire japonais mort au combat. Ce texte fut ensuit présenté au roi coréen Sun Jo (1567-1608).
Ces pages décrivaient un système Chinois de combat avec armes et à mains nues, destiné à la guerre. Le roi Sun Jo fut si impressionnée par les méthodes contenues dans ce texte qu’il invita des généraux et maîtres chinois qui utilisaient ce système à visiter sa capitale, ce qu’ils firent. Puis il donna l’ordre à l’un de ses généraux, Han Kyo, de réunir ce qu’il avait appris du texte et des démonstrations et de concevoir un nouveau fonctionnement du champs de batailles. Ce système, écrit en six chapitres, fut crée et publié sous le nom de Moo Yeh Jee Bo ou les applications des arts martiaux, il devint la base de l’art de guerre coréen. Ce texte décrit les techniques suivantes :
Sang Soo Do (le sabre long) ; Jang Chang (lance) ; Dang Pa (lance a trois extrémités) ; Kon Bong (bâton long) et Dung Pa (bouclier).
Le roi coréen Yong Jo (1724-1776) fit réviser ce texte pendant son règne. On renomma le manuel Moo Yeh Shin Bo ou « la nouvelle application des arts martiaux ». Les techniques utilisaient le Bon Kuk Kum (épée droite coréenne), Wae Kum (épée Japonaise), Jee Dook Kum (épée d’amiral), Yee Do (épée courte), Sang Kum (épée a double tranchant), Wae Kum (épée en forme de croissant), Juk Jang (longue lance de bambou), Hyup Do (lance avec lame), Kee Jang (lance porte drapeau), Pyun Kon (long bâton se terminant comme un nunchakou), Kyo Jun (statégie de l’engagement du combat) et Kwan Bop (combat corps à corps).
Sous la direction du roi suivant de Corée, le roi Jung Jo (1776-1800), en 1790, les stratèges militaires coréens Yi, Duk Moo et Park, Je Ga ont encore une fois révisé le texte et ajouté six chapitres au manuscrit portant sur des techniques de combats à cheval. Ma Sang (combat horseback), Ki Chang (spear fighting from horseback), Ma Sang Wol Do (sword fighting from horseback), Ma Sang Sang Kum (twin sword fighting from horseback), Ma Sang Pyun Kon (long staff with shorter end like nunchaka, fighting from horseback), Kyuk Koo (gaming on horseback). Le texte changea de nom et fut appelé Moo Yeh Do Bok Tong Gi, « le manuel d’illustration des arts martiaux ». C’est a ce texte que font appel les maîtres d’arts martiaux Coréens modernes pour trouver leur fondation historique. Ce livre a été publié dans sa forme originale pour les lecteurs du monde entier il y a 20 ans par le Tang Soo do Moo Duk Kwan fondé par Hwang Kee. Il a récemment été traduit en anglais.
Beaucoup de gens, lorsqu’ils entendent parler de ce livre pensent qu’il est la réponse à toutes leurs questions sur le combat. Mais ce n’est malheureusement pas le cas. Les techniques présentées dans ce livre sont extrêmement limitées et les illustrations ne sont pas précises, elles ont été réalisées il y plusieurs centaines d’années.
Ce document permet de comprendre l’évolution historique de la Corée. Mais il a été écrit pour une période différente. C’est pour cela que ce que l’on peut en tirer est basé sur notre propre compréhension des arts martiaux.
Moo Yeh Do Bok Tong Gi
It is essential to understand before you begin to study the foundations of the modern Korean martial arts that virtually all records of the actual techniques of the ancient Korean martial arts were destroyed by the Japanese forces which occupied the Korean Peninsula from 1909 forward. Many modern Masters of the Korean martial arts falsely claim they can trace the origins of their systems back to the dawn of Korean civilization. Unfortunately, this is historically not the case. There are only two remaining documents: the Moo Yeh Jee Bo and the Moo Yeh Do Bok Tong Gi which give us insight into Korea's martial history. The conflicts between Japan and Korea are not unique to the twentieth century. They have been ongoing for centuries. Between 1592 and 1598 an attempted Japanese invasion of Korea took place. The Japanese invaders were eventual defeated. Near the end of this conflict, a Chinese military text entitled, Ki Hyu Shin Zu, authored by the Chinese military strategist and martial artist, Chuk, Kye Kwang was discovered. The text had been acquired from a slain Japanese General. This manuscript was then presented to Korean King Sun Jo (1567 - 1608). Within its pages was detailed a system of Chinese weapons and hand-to-hand combat, designed specifically for warfare. King Sun Jo was so impressed by the methods presented in this text that he invited Chinese Generals and Chinese Martial Art Masters who employed this system to visit his capital - which they did. From this contact, he ordered one of his Generals, Han Kyo, to take what he had learned from both the text and the demonstrations and design a new system of battlefield combat. This system, written in six chapters, was created and published as, Moo Yeh Jee Bo or The Illustrations of the Martial Arts. This text became the basis for formalized warfare among the Korean military. Within the pages of the text, the techniques of the Sang Soo Do (long sword), Jang Chang (spear), Dang Pa (triple end spear), Kon Bong (long staff), and Dung Pa (shield defense) are outlined. Korean King Yong Jo (1724 - 1776) had the text revised during his reign. Twelve additional approaches to fighting were added. The manual was renamed, Moo Yeh Shin Bo or The New Illustrations of the Martial Arts. The fighting techniques added to the pages employed the Bon Kuk Kum (Korean style straight sword), Wae Kum (Japanese style sword), Jee Dook Kum (Admiral's sword), Yee Do (short sword), Sang Kum (twin swords), Wae Kum (crescent sword) Juk Jang (long bamboo spear), Hyup do (spear with blade), Kee Jang (flag spear), Pyun Kon (long staff with end like a nunchaka), Kyo Jun (combat engagement strategy), and Kwon Bop (hand-to-hand combat). At the direction of the next King of Korea, King Jung Jo (1776 - 1800), in 1790 the Korean military strategists, Yi, Duk Moo and Park, Je Ga again revised the text and added six additional chapters to the manuscript: Ma Sang (combat horsemanship), Ki Chang (spear fighting from horseback), Ma Sang Wol Do (sword fighting from horseback), Ma Sang Sang Kum (twin sword fighting from horseback), Ma Sang Pyun Kon (long staff with shorter end like nunchaka, fighting from horseback), Kyuk Koo (gaming on horseback). The text was retitled, Moo Yeh Do Bok Tong Gi, The Comprehensive Illustrated Manual of the Martial Arts. This text is the primary remaining document which modern Korean martial art masters turn to search out their foundational history. The Moo Yeh Do Bok Tong Gi was first published for world consumption, in its original, form over twenty years ago by Tang Soo Do Moo Duk Kwan founder Hwang Kee in this book, Tang Soo Do. It has recently been translated into English. Many people when they hear of this book believe that it will hold all of the answers to all of their questions on combat. Unfortunately, this is not the case. The techniques presented in this manuscript are extremely limited and the drawings, which depict the maneuvers, are not exacting - as they were created several hundred years ago. As a source point for understanding the evolution of Korean history, Moo Yeh Do Bok Tong Gi, is a great text. It was written for a different age, however. As such, it is not the holy grail of martial art manuscripts as some people believe it to be. What you take away from it will be based on your own understanding of the martial arts. |
La dynastie Koguryo 37 av J.C.-688
La dynastie Silla 668-935
La dynastie Koryo 935-1392
La dynastie Yi 1392-1909
Occupation Japonaise de la Corée 1909-1945
Indépendance de la Corée : 1945
L’indépendance de la Corée remonte à 1945, à la fin de la 2nd guerre mondiale, lorsque les Etats-Unis et leurs alliés vinrent à bout de Japonais. Depuis cela, les Coréens ont une volonté très forte de ne jamais permettre à un autre gouvernement de prendre le contrôle de leur pays.
En même temps que le développement massif du secteur militaire et de l’armement coréen se produit l’avènement de différents arts martiaux Coréens. Ils furent développés comme un système de défense du citoyen ordinaire mais également du pays entier.
Les créateurs de ce système ont incorporé au Tae Kyon les style des arts martiaux qu’ils avaient étudiés individuellement à l’étranger ou alors qu’ils étaient au service de l’armée japonaise. Parmis ces nouvelles techniques se trouvaient l’Hapkido, fondé par Choi, Yong Shul , le Tang Soo Do Moo Duk Kwan, fondé par Kee Hwang ,et le Tae Kwon Do qui fut principalement fondé par le général Choi, Hong Hi.
Ces trois arts martiaux coréens occupent une place prédominante aujourd’hui. Les techniques d’attaques et de défense du Tang Soo Do et du Tae Kwon Do se ressemblent beaucoup, elles reposent sur de grandes positions, les coups de poing et de pieds qui utilise les techniques complexes de coups de poing et de pieds du Karaté japonais intégré aux techniques du Tae Kyon antique. L’hapkido a aussi intégré les méthodes de frappe du Tae Kyon, mais a développé sa méthode de défense en intégrants de nombreuse sources.
The Korean Dynasties:
The Koguryo Dynasty 37 B.C.E. - C.E. 668 The Silla Dynasty 668-935 The Koryo Dynasty 935-1392 Yi Dynasty 1392-1909 Japanese Occupation of Korea 1909 - 1945 Korean Independence 1945 - Korean independence came in 1945, at the end of World War II, when the United States and Allied forces drove the Japanese government from its control over the Korean Peninsula. With this, came a fervor on the part of the Korean citizens to never allow another government to control their country again. Along with a massive Korean military development and armament came the advent of several new Korean martial arts systems. These styles were developed as a method to not only protect the average citizen, but to aid in the overall protection of Korea, as well. The creators of these systems incorporated the martial arts styles they had each individually studied abroad or while in the employ of the Japanese military with the recorded techniques of Tae Kyon. Among these new Korean martial systems were Hap Ki Do founded by Choi, Yong Shul, Tang Soo Do Moo Duk Kwan, founded by Kee, Hwang, and Tae Kwon Do which was predominately formulated by General Choi, Hong Hi. These three systems are the predominate Korean martial art styles in existence today. The offensive and defensive technique of Tang Soo Do and Tae Kwon Do are very similar, relying greatly upon the stances, punching, and kicking techniques of Japanese Karate, integrated with historic Tae Kyon. Hap Ki Do, on the other hand, though embracing the elaborate punching and kicking techniques of Tae Kyon, accomplishes its defensive method from a much different focus. |
Le Taekwondo, la voie du pied et du poing, est un art martial élaboré connu pour ses attaques linéaires agressives et ses techniques élaborées de coups de pieds. Le Taekwondo est l’art martial le plus pratiqué du monde et a été reconnu comme sport olympique en 1984.
Ce que l’on connaît sous le nom Taekwondo aujourd’hui à longuement évolué depuis sa naissance lors de la seconde guerre mondiale. Dans la Corée de l’après guerre, ayant connu une occupation japonaise brutale, se produit une période de renaissance culturelle. Pendant ce processus, les arts martiaux, interdits par l’occupant, connurent une résurgence. Les coréens ont adhéré à cette prolifération des arts martiaux. Cela a entraîné la naissance des arts martiaux coréens modernes.
The Factors Which Created Taekwondo
Taekwondo, The Way of the Fist and Foot, is an advanced systems of martial arts known for its aggressive linear attacks and its refined elaborate kicking techniques. Taekwondo is the most practiced system of martial art in the world and was introduced as an Olympic Sport in 1984. What is known as Taekwondo today, has gone through a long process of evolution since its inception at the end of World War II. In post war Korea, with brutal Japanese occupation lifted, Korea went through a period of cultural revitalization. During this process, the martial arts, which were banned by the occupying forces, found a new resurgence. The Korean people, who swore to never be over powered again, embraced the proliferation of the martial arts through out the nation. From this, came the birth of the modern Korean martial arts. |
Ce fut le premier Kwan c’est à dire la première école d’arts martiaux coréens à être établie sur une péninsule coréenne libre. Le nom Chung Do Kwan signifie « l’école de la vague bleue ». Cela représente un esprit jeune et vif. Le fondateur a été Lee, Won Kuk et l’école se trouvait à Séoul.
La carrière d’art martialiste de Lee à débuté en 1926 lorsqu’il est parti au Japon, il avait alors 19 ans. Il suivait des cours à l’université de Chuo pendant ses études, il a été initié au Karaté Shotokan, on prétend qu’il aurait appris avec le fondateur même de l’art martial, Funakoshi Sensei. Lee a fini par rentrer en Corée où il a commencé à enseigner les arts martiaux en septembre 1944. Son Kwan se trouvait dans la section Suh Dae Moon Gu de l’école Yong Shin à Séoul.
Pendant la période d’occupation japonaise, il était pratiquement impossible pour un citoyen coréen d’ouvrir une école d’art martiaux sur le sol de sa patrie. Grâce à la proche amitié de Lee avec le gouverneur général japonais de Corée, on a autorisé Lee a ouvrir son école de Karaté. Cela a provoqué une rumeur très répandue et un profond manque de confiance en Lee, vu comme une personne sympathisant avec l’ennemi japonais. En fait à la fin de l’occupation Japonaise en 1945, Lee a été poursuivi en justice pour ses affinité avec les japonais ce qui a eu pour conséquence la fermeture temporaire de son école. Il n’a pas été reconnu coupable et suite à son acquittement, il est devenu un défenseur actif de l’indépendance de la Corée et s’est allié à la police nationale de Coréenne de manière étroite. Lorsque le Chung Do Kwan a été réouvert à Gyun Ji Dong, Si Chun Gyo Dang, Jong Ro Gu, Séoul en Avril 1946, on y a fait référence en l’appelant le dojang du quartier général de la police.
En 1951, du fait de son âge, Lee Won Kuk, il a demandé à son fils Duk Sung, de lui succéder, ce qu’il fît.
La plupart des écoles coréennes d’arts martiaux ont été fermées pendant la guerre de Corée. Le Chung Do Kwan n’y a pas fait exception.
L’école réouvrit ses portes pour la seconde fois en 1953. A ce moment là, le fondateur de l’école, Lee Won Kuk, venait rarement a l’école. Son Duk Sung et les instructeurs qu’il entraînait ou respectait, sont devenus les véritables instructeurs du Kwan
Il y a un fait intéressant concernant le Chung Do Kwan. Son Duk Sung a été l’instructeur qui a délivré au Général Choi Hong Hi son diplôme de 4ème Dan. Son a précisé qu’il s’agissait là d’un diplôme honorifique. Il a plus tard déclaré que ce diplôme était nul et ainsi retiré à Choi son statut honorifique de Kwajang (grand maître) lorsque Choi lui a envoyé un diplôme de 6ème Dan en insistant sur le fait qu’il devrait le signer. Son a également exclut Nam Tae Hi du Chung Do Kwan à la même époque Choi et Nam ont fondé le « Oh Do Kwan », dont on parlera plus tard.
Les dix-sept première ceintures noire du Chung Do Kwan
on été :
Yoo Ung Jun
Son Duk Sung
Uhm Woon Kyu
Hyun Jong
Myun
Min Woon Sik
Au fil du temps, plusieurs Kwan dont la base provenait du Chung Do Kwan, ont ouvert en Corée. Parmi elles
1.Kuk Mu Kwan,
fondée par Kang Suk Chong.
2.Jung Do Kwan, fondée par Lee Yong Woo.
3.Chung Ryong Kwan, fondée par Ko Jae Chun.
4. Oh Do Kwan, fondée par Choi Hong Hi et Nam Tae Hi.
Chung Do Kwan
Chung Do Kwan was the first kwan or school of the modern Korean martial arts to be established on the newly liberated Korean Peninsula. The name Chung Do Kwan means, "The School of the Blue Waves." This represents a youthful spirit and vitality. The system was founded by Lee, Won Kuk and the school was located in Seoul. Lee begin his career in the martial art when he traveled to Japan in 1926, at the age of nineteen. He attended Chuo University. During his time at the University he be became exposed to Shotokan Karate and is said to have studied directly from the founder of the system, Funakoshi Sensei. Lee eventually returned to Korea and began teaching the martial arts in September of 1944. The location of his kwan was at the Yong Shin School in the Suh Dae Moon Gu section of Seoul. During the period of Japanese occupation it was virtually impossible for a Korean national to open a school of martial arts in their homeland. Due to Lee's close relationship with the Japanese Governor General of Korea, Lee was allowed to open his school of Karate. This led to widespread rumors and deep distrust of Lee that he was a Japanese sympathizer. In fact, upon Korean independence in 1945, Lee stood trial for his Japanese affiliations -- which caused him to temporarily close the doors to his school. He was not convicted and upon his acquittal he became very proactive in his stance about Korean independence and formed a tight alliance with the Korean National Police. So much so, that when the Chung Do Kwan was reopened at Gyun Ji Dong, Si Chun Gyo Dang, Jong Ro Gu, Seoul, in April of 1946, it became referred to as the National Police Headquarters dojang. In 1951, due to the age of Lee, Won Kuk , he asked Son, Duk Sung to take over as the Grandmaster of the studio, which he did. Many of the Korean schools of martial arts were closed during the Korean War. Chung Do Kwan was no exception. It reopened its doors for the second time in 1953. By this point, however, the founder, Lee Won Kuk rarely visited the school. Son, Duk Sung and the instructors he either trained or respected became the primary instructors of the kwan. There is an interesting fact regarding the Chung Do Kwan. Son, Duk Sung was the instructor who provided General Choi, Hong Hi with his 4th Dan certificate. Son, details that this was an honorary degree. He later canceled this certificate, and revoked Choi's honorary Kwajang (Grandmaster) status when General Choi sent him a 6th Dan certificate which he insisted that Son must sign. Son also expelled Nam, Tae Hi, from Chung Do Kwan during this same time period. Choi and Nam were the founders of the Oh Do Kwan, which will be discussed later in this paper. The first seventeen Black Belts of Chung Do Kwan were: 1) Yoo, Ung Jun, As time progressed, several Kwans which derived their basis from Chung Do Kwan opened in Korea. They include: 1) Kuk Mu Kwan, founded by Kang, Suh Chong, |
Yun Moo Kwan fait partie des 5 premières écoles d’arts martiaux de la péninsule coréenne libre. Son fondateur est Chun Sang Sup.
La première étape de l’évolution du Yun Moon Kwan est en 1931 la création de l’écoles Chosun Yun Moo Kwan à Séoul par Lee Kyung Suk, un citoyen coréen qui enseignait le judo japonais. Après la 2nd guerre mondiale, Lee Kyung Suk a demandé à Chun Sang Sup d’organiser un cours de Kwon Bop au sein de son école. Kwon Bop est l’expression coréenne qui signifie Karaté japonais. On a appelé ce programme Chosun Yun Moo Kwan Kwon Bup Bu.
Chun Sang Sup a commencé son enseignement des Art martiaux par le judo lorsqu’il était au lycée. Il est ensuite parti au Japon pour suivre les cours de l’université de Dong Yang Chuck Sik. C’est pendant cette période qu’il a été initié au karaté Shotokan et aurait obtenu sa ceinture noire.
Lorsqu’il est retourné en Corée, Chun Sang Sup aurait enseigné le Karaté Shotokan à un cercle fermé d’étudiants, cela aurait commencé vers 1940. C’est ainsi que le propriétaire du Chosun Yun Moo Kwan a entendu parler de Chun. Comme l’enseignement des arts martiaux était interdite par le Japon, ses cours n’ont été officialisés qu’à partir de la fin de la seconde guerre mondiale.
Chun Sang Sup a engagé Yoon Byung In pour enseigner au Chosun Yun Moo Kwan. Yoon était 4ème Dan de Karaté Shudokan, un art martial qui trouve son origine à Okinawa et qui a été fondée par Sensei Toyama Kanken.
Yoon Byung In a enseigné au Chosun Yun Moo Kwan pendant environ un an avant de partir et de créer sa propre école, le Chang Moo Kwan. Chun San Sup est alors devenu enseignant à plein temps. Il a continué à enseigner jusqu’à ce qu’un coup du sort ait voulu qu’il soit kidnappé et emprisonné par l’armée du nord de la Corée pendant la guerre de Corée. On n’a plus jamais entendu parlé de lui et l’on a fini par croire a sa mort.
A ce moment là, l’enseignement au Chosen Yun Moo Kwan won Bup Bu a été confié à Yoon Kwe Byung. Il a appelé l’école Ji Do Kwan « l’école de la voie de la sagesse ».
Yoon Kwe Byung était contre l’idée d’unifier les différentes écoles d’arts martiaux coréennes sous le nom de Tae Kwon Do. Tout comme Kee Hwang, le fondateur de Tan Soo Do Moo Duk Kwan, il voulait que le Ji Do Kwan évite de tomber sous le contrôle d’un organisation. Les autres membres du Kwan n’étaient pas d’accord et Lee Chong Woo a été élu nouveau président du Ji Do Kwan.
Lee Chong Woo a transformé le Ji Do Kwan en l’une des meilleures écoles d’arts martiaux de la Corée moderne. Ses membres ont été connus pour leurs victoires successives dans les compétions de la Corée du Sud. De plus, Lee était en relation avec la fédération coréenne de taekwondo et la fédération mondiale de taekwondo.
Le Ji Do Kwan doit son emblème à l’influence du Karaté Shotokan (Song Do Kwan en coréen) et au Judo. Cet emblème décrit deux cercles, si celui du dessus est enlevé, le cercle central contenant l’emblème Shokotan apparaît. Le cercle extérieur dévoile le symbole du judo Kodokan.
Les présidents du Ji Do Kwan :
Fondateur et premier grand maître : Chun Sang Sub
2ème président Yoon Kwye Byung
3ème président Lee Chong Woo
4ème président Bae Young Ki
5ème président Lee Chong Woo
6ème et actuel président : Lee Sueng Wan.
Les dix premières ceintures noires :
Chosun Yun Moo Kwan - Ji Do Kwan Yun Moo Kwan is one of the five original schools of martial arts established on the newly liberated Korean peninsula at the conclusion of World War II. The founder of this system was, Chun, Sang Sup. The evolution of Yun Moon Kwan began in 1931 when, Lee, Kyung Suk, a Korean national who taught Japanese Judo, established the Chosun Yun Moo Kwan school in Seoul. Post World War II, Lee, Kyung Suk asked Chun, Sang Sup to set up a course of Kwon Bop at his school. Kwon Bop is the Korean name for Japanese Karate. This program was named, Chosun Yun Moo Kwan Kwon Bup Bu. Chun, Sang Sup began his martial arts training in Judo while in high school. He then relocated to Japan to attend, Dong Yang Chuck Sik College. It is during this period that he was exposed to Shotokan Karate and is believed to have earned the Black Belt. Upon retuning to Korea, Chun, Sang Sup is understood to have secretly taught Shotokan Karate to private students -- beginning in approximately 1940. This is how the owner of the Chosun Yun Moo Kwan was aware of Chun. As this practiced was outlawed by the Japanese occupying forces, his teaching was not formally recorded until he established his training method at the end of World War II. Chun, Sang Sup enlisted the help of Yoon, Byung In to teach at Chosun Yun Moo Kwan. Yoon was a 4th Dan in the Okinawan based system of Shudokan Karate - which was established by Sensei Toyama, Kanken. Yoon, Byung In taught at the Chosun Yun Moo Kwan for approximately one year before breaking away and forming his own organization, Chang Moo Kwan. Chun, Sang Sup then took over full time teaching responsibilities. His teaching continued until an evil twist of fate found him kidnapped and imprisoned by the North Korean military during the Korea War. He was never heard from again and was eventually believed to be dead. At this juncture, Chosun Yun Moo Kwan Kwon Bup Bu teaching passed to the hands of Yoon, Kwe Byung. He renamed the school, Ji Do Kwan, "Wisdom Way School." Yoon, Kwe Byung was against unifying the various Korean schools of martial arts under the banner of Taekwondo. Like Kee, Hwang, the founder of Tang Soo Do Moo Duk Kwan, he wanted Ji Do Kwan to remain free from organizational control. This did not sit well with the other members of Ji Do Kwan, however, and Lee, Chong Woo was elected the new president of Ji Do Kwan. Lee, Chong Woo forged the Ji Do Kwan into one of the leading schools of martial arts in modern Korea. Its practitioner were noted for their consecutive wins at South Korean sparring competitions. In addition, Lee has held several pivotal positions with the Korea Taekwondo Association and the World Taekwondo Federation throughout the years. Ji Do Kwan pays tribute to its Shotokan (Song Do Kwan in Korean) and Judo influence in its emblem. This emblem depicts two circle. If the upper circle is removed, the central circle of the Shotokan emblem is reveals. The outer ring depicts the pattern of the Kodokan Judo emblem. Presidents of Ji Do Kwan Founder and first Grandmaster: Chun, Sang
Sub. The first ten Black Belts of Ji Do Kwan were: 1) Bae, Young Ki, |
Deux différentes écoles de Moo Duk se sont développées en Corée à partir d’une seule source. La première est connue sous le nom de Tang Soo Do. La seconde est la section Moo Duk Kwan du Taekwondo. Pour comprendre comment ces deux entittés dont nées, il convient d’abord d’étudier la naissance de ce système d’auto-défense.
Tang Soo Mo Doo Duk Kwan a été fondé par Kee Hwang. Il a été expatrié de Corée pendant la majeure partie de l’occupation japonaise. Il a d’abord étudié les arts coréens du Soo Bak Do et du Tae Kyon dans sa patrie avant de quitter la Corée pour la Chine et de travailler pour l’entreprise « Southern Mandchuria Raibroad ».
Dans ses premiers entretiens, Kee Hwang affirme qu’il a étudié de nombreux art martiaux chinois alors qu’il habitait en Chine. Il continue ne disant : « A ce moment là, en Chine, l’instruction n’était pas pour le plus grand nombre comme elle l’est maintenant, la plupart des instructeurs ne dévoilaient leurs techniques qu’à un petit nombre de personnes. Seules les personnes qui n’utilisaient pas les techniques à de mauvaises fins avaient le droit de les étudier .»
Ensuite, il a également indiqué qu’il avait étudié le Karaté alors qu’il était en Chine. Mais nous n’avons jamais eu de preuves de cela, ce qui a amené un débat sur son degré de connaissance des arts martiaux. Néanmoins, il est une des personnalités qui a amené les arts martiaux coréens modernes a être reconnus dans le monde entier.
Kee Hwang a formalisé son art martial d’autodéfense le jour de son anniversaire, le 9 novembre 1945. Après l’indépendance de la Corée, en 1946, le système qui deviendra plus tard connu sous le nom de Tang Soo Do a commencé à être enseigné à la gare Young San à Séoul. IL était appelé Tang Soo Do Bu.
L’organisation était appelé Kyo Tong Bu Woo Hae. Le terme coréen Tang Soo se traduit littéralement par « main couteau ». La lettre Japonaise utilisée pour écrire ce terme est la même que celui utilisé pour Kara-té.
Du fait que les premiers cours ont eu lieu au sein d’une gare, la plupart des élèves étaient au début, des employés des chemins de fer.
L’école a connu un succès pendant un grand nombre d’années. Ensuite, à cause de la guerre de Corée, l’école a été fermée le 25 juin 1950. Lorsqu’elle à réouvert, Kee Hwang avait décidé de l’appeler Moo Duk Kwan.
En 1953, Tang Soo Do Moo Duk Kwan a commencé à évoluer. Elle a changé son titre officiel en l’association coréenne de Soo Bahk Do. Vers 1955 cette organisation possédait dix gymnases, son QG se situant près de la gare de Séoul dans la section Jong Gu de Dong Ja Dong. Pendant cette même année l’association coréenne Su Bahk Do a organisée son premier championnat d’art martiaux Sino-Coréens.
En 1965, alors que les différents kwans d’arts martiaux coréens modernes se regroupaient sous la bannière du taekwondo, Kee Hwang résistait à ce courant, car il souhaitait garder le contrôle de son organisation. De ce fait, deux des étudiants particulièrement doués de Kee Hwang : Im Young Tek et Hong Chong Soo, se sont séparés de leurs maîtres, ont crée leur propre branche de Moo Duk Kwan et ont fusionné avec l’association coréenne de taekwondo. Beaucoup d’autres instructeurs les ont suivis, c’est pourquoi le Moo Duk Kwan se divise en deux branches. Même s’ils sont pratiquement similaires dans leur style et leur structure, et que beaucoup de maîtres tiennent leur savoir de Kee Hwang, les deux Moo Duk Kwan possèdent tout de même des différences et une manière différente de voir l’autodéfense.
Le Tang Soo Do ne possède pas le grade de ceinture noire, contrairement aux autres arts martiaux coréens.
Le noir est la couleur où toutes les autres se fondent.
Toute couleur mélangée avec le noir devient noire. C’est pour cette raison, pense Kee Hwang, que toute personne qui porte une ceinture noire se croît maître. Les arts martiaux sont, cependant, un processus d’apprentissage perpétuel. C’est pourquoi personne ne peut réellement devenir maître des arts martiaux. Alors, les pratiquants de Tang Soo Do portent des ceintures bleues foncées.
Les premières ceintures bleues ont été :
Moo Duk Kwan
There are two distinct schools of Moo Duk Kwan which evolved from a single source in modern Korean. The first is most commonly known as Tang Soo Do. The second is the Moo Duk Kwan division of Taekwondo. To understand how these two separate governing bodies came into existence we must first view the birth of this system of self defense. Tang Soo Do Moo Duk Kwan was founded by Kee, Hwang. Kee, Hwang was an expatriate of Korea during much of its Japanese occupation. He details that he initially studied the Korean arts of Soo Bak Do and Tae Kyon in his homeland before leaving Korea in 1936 to immigrate to China and work for the Southern Manchuria Railroad. In early interviews, Kee, Hwang, states that he studied numerous systems of Chinese martial arts while living in China. He goes on to detail that, "At that time, in China, the instruction was not publicized like it is now. Most instructors introduced techniques to only a few people. Only people who would not misuse the knowledge they were allowed to study." Later, it began to be detailed that he also studied a system of Karate while located in this region. Though none of this has ever been substantiated -- which has lead to an enormous amount of debate as to where he actually came upon his advanced knowledge of the martial arts. None-the-less, he is one of the formative figures who directed the modern Korean martial arts towards worldwide acceptance. Kee, Hwang formalized his system of self defense on his birthday, 9 November 1945. Post Korea Independence, in 1946, the system which was later to become commonly known as Tang Soo Do begin to be taught at the Yong San Railway Station in Seoul. It was called, Tang Soo Do Bu. The organization was named, Kyo Tong Bu Woo Hae. The Korean term, Tang Soo, literally translates as, "Knife Hand." The Japanese character used to depict this term is the same one used in Kara-te. Due to the fact that the first school of Tang Su Do Moo Duk Kwan existed within a railway station, many of Hwang Kee's first students were railway employees. The school flourished for many years. Then, due to the Korean War, the school was closed on June 25, 1950. When it reopened, Kee, Hwang had changed the name to Moo Duk Kwan. In 1953, Tang Soo Do Moo Duk Kwan began to evolve. It changed its official title to the Korea Soo Bahk Do Association. By 1955 this organization had ten gymnasiums with its central headquarters near Seoul Station in the Jong Gu section of Dong Ja Dong. During this same year, the Korea Su Bahk Do Association hosted it first Sino-Korean martial art championship. In 1965, as the various kwans of the modern Korean martial arts were merging under the banner of Taekwondo, Kee, Hwang resisted this trend - wishing to maintain control over his organization. Due to this fact, two advanced students of Kee, Hwang: Im, Young Tek and Hong, Chong Soo broke away from their master, formed their own branch of Moo Duk Kwan, and merged with the Korea Taekwondo Association. Many advanced instructors of the art followed their lead -- which accounts for the reason that there are two distinct systems bearing the title Moo Duk Kwan. Though the two Moo Duk Kwans are relatively similar in style and structure, and many Korean Masters draw their lineage from Kee, Hwang, the two Moo Duk Kwans possess differing forms and a somewhat differing focus upon self defense. Tang Soo Do does not use the traditional Black Belt in its ranking system, as is common with the other Korean martial arts. Black is the color where all other colors merge. Any color which is mixed with black, also become black. For this reason, Kee, Hwang details that a person who wears a Black Belt believes that they are a master. The martial arts, however, are a continual learning process. Thus, no one can ever truly master the martial arts. As such, the Tang Soo Do practitioners wear the Dark Blue Belt. The first Blue Belts of this system were: 1) Kim, Woon Chang, |
Celui-ci a été fondée à l’association YMCA en 1946, dans la division Jong Ro de Séoul par Yonn Byung In. Pendant l’occupation japonaise, Yoon aurait étudié un système d’autodéfense chinois en Corée, connu sous le nom de Joo An Pa plus communément connu sous le nom de Chuan Fa. Ensuite il a suivi des cours à l’université de Nihon au Japon. Pendant qu’il était au Japon, il a étudié le Karaté, son enseignant n’était autre que Kanken Toyama, le fondateur du karaté Shudokan.
On prétend qu’il a obtenu son quatrième dan. On affirme également, dans certains document, qu’il était le capitaine de l’équipe de l’université de Nihon, mais aucune donnée substantielle n’a pu le prouver. Yon a regagné la Corée en 1946, au moment de son indépendance et ouvrit l’association YMCA de Kwon Bup Bu ou Chang Moo Kwan. Au début, il avait plus de 500 élèves. Mais l’entraînement était si dur que l’on prétend qu’il restait moins de 200 étudiants au bout de quelques mois.
Yoon Byun In à été porté disparu lors de la guerre de Corée. Après la guerre deux de ses plus anciens élèves réouvrirent l’école : Lee Nam Suk et Kim Soon Bae.
Les dates importantes du Chang Moo Kwan :
En 1946 Lee, Nam Suk a été nommé 1er instructeur officiel du Chang Moo Kwan par son fondateur Yoon Byung In. En 1953, il est devenu second président de ce club. A partir de 1961, il a occupé plusieurs poste d’importance au sein de l’association coréenne de Taekwondo, notamment celle de vice-président.
Lee Nam Suk est né à Yeo Joo en Corée, en 1925. Lorsqu’il avait 5 ans, sa famille a déménagé à Séoul où il reçut son éducation et obtenu un diplôme d’ingénieur en électricité. Il est décédé en Californie à la fin de l’année 2000.
Les premières ceinture noires de Chang Moo Kwan :
1. Lee Nam Suk
2.
Kim Sun Gu
3.
Hong Jung Pyo
4.
Park Chul Hee
5.
Park Ki Tae
6.
Kim Ju Gap
7.
Song Suk Joo
8.
Lee Joo He
9.
Kim Soon Bae
Chang Moo Kwan
Chang Moo Kwan was founded at the YMCA in the Jong Ro section of Seoul in 1946 by Yoon, Byung In. During Japanese occupation, Yoon is said to have studied a Chinese system of self defense in Korea known as, Joo An Pa -- more commonly known as, Chuan Fa. He then relocated to Japan to attend Nihon University. While there, he studied Karate under the direction of Kanken Toyama, founder of Shudokan Karate. It is claimed that he eventually earned the rank of 4th Dan Black Belt in this sytem of Karate. It is also stated, in some documents, that he was the Captain of the Karate Team at Nihon University -- though there is no substantiated data to prove this claim. Upon Korean independence, Yoon returned to his homeland and in 1946 opened the YMCA Kwon Bup Bu or Chang Moo Kwan. Initially, he had over five hundred students. But, his training method was so severe that it is rumored that less than two hundred students remain after only a few months. Yoon, Byung In became missing-in-action during the Korean War. After the war, two of Yoon's senior students: Lee, Nam Suk and Kim Soon Bae reopened the school at the YMCA. Important Dates in Chang Moo Kwan: In 1946, Lee, Nam Suk was named the first official instructor of Chang Moo Kwan by its founder Yoon, Byung In. In 1953, he became the second president of this organization. From 1961 forward, he held several pivotal positions in the Korea Taekwondo Association, including Vice President. Lee, Nam Suk was born in Yeo Joo, Korea, in 1925, When he was five years old his family moved to Seoul, where he was educated, eventually earning a degree in Electrical Engenering. He passed away in Southern California in late 2000. The early Chang Moo Kwan Black Belts were: 1) Lee, Nam Suk, |
Cette 2nd version du Chang Moo Kwan date de 1953, Lee Nam Suk et Kim Soon Bae sont entrés en conflit avec deux autres des plus anciens étudiants du Kwan : Hong Jung Pyo et Park Chul Hee. Ces deux sont partis et on crée le Kang Duk Kwon « La maison ou l’on enseigne la générosité » aux alentours du quartier de Shin Sul Dong à Séoul en 1956.
Les premières ceintures noires de Kang Duk Kwan :
Kang Duk Won As the second incarnation of Chang Moo Kwan came into existence in 1953, Lee, Nam Suk and Kim, Soon Bae begin to have conflict with two other senior students of the kwan: Hong, Jung Pyo and Park, Chul Hee. These two men left and formed Kang Duk Won, "House of Teaching Generosity," in the nearby Shin Sul Dong district of Seoul in 1956. The first Black Belts of Kang Duk Kwan were: 1) Lee, Kum Hong, Lee would eventually hold the position of World Taekwondo Federation General Secretary. 2) Kim, Yong Chae, Kim became the 5th President of the Korea Taekwondo Association. 3) Lee, Jung Hoo,
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Cette école a été fondé par Ro Byung Jick le 11 février 1944 à Kae Sung City, Kyung Ki Providence en Corée.
Il fut donc crée avant la fin de l’occupation japonaise. L’enseignement des premiers élèves c’est déroulé au Kwan Du Jung, au sein de l’école d’Archerie. Du fait des conditions politiques répressives, le Kwan a du fermer ses portes quelques mois plus tard. En mai 1946, Ro Byung Jick a pu rouvrir son école à Dong Hung Dong dans la ville de Kae Sung.
Le 25 juin 1950, Song Moo Kwan, ce qui signifie « La maison de la perpétuelle jeunesse où l’on apprend les arts martiaux » ferma à nouveau, comme la plupart des autres Kwan, à cause de la guerre de Corée.
Elle réouvrit ses portes le 20 septembre 1953 à Ah Hyung Dong, Mape Gu à Séoul.
Dès 1936, Ro Byung Jick a commencé à étudier le Karaté Shotokan avec le fondateur du Chung Do Kwan, Lee Won Kuk, leur maître en était le fondateur Gichin Funakoshi, au Japon.
Les premières ceintures noires de Sang Moo Kwan :
Song Moo Kwan
Song Moo Kwan was founded in Kae Sung City, Kyung Ki Providence, Korea by Ro, Byung Jick on March 11, 1944. As was the case with Chung Do Kwan, it was actually established prior to the end of Japanese occupation. The original classes of the kwan were taught at the Kwan Duk Jung, School of Archery. Due to the repressive political conditions, the kwan was forced to close its doors a few months later. It was not until May 2,1946 when Ro, Byung Jick could reopen his school in Dong Hung Dong, Kae Sung City. On June 25, 1950, Song Moo Kwan, which mean, "The Ever Youthful House Of Martial Arts Training," again closed its doors -- as did most of the other kwans, due to the onset of the Korean war. On September 20, 1953 the school was reestablished in Ah Hyung Dong, Mapo Gu, Seoul. Beginning in 1936, Ro, Byung Jick studied Shotokan Karate alongside Chung Do Kwan founder, Lee, Won Kuk, from its founder, Gichin Funakoshi in Japan. The first Black Belts of Song Moo Kwan were: 1) Lee, Hwa Soon, |
Il a été fondé par le général Choi Hong Hi et Nam Tae Hi. C’était des officier militaires de haut rang faisant partis de la nouvelle armée de la Corée libre. Leur enseignement a été initialement délivré a sein de la troisième base de l’armée Yong Dae Ri.
Les premières ceintures noires :
Choi Hong Hi est issu d’une importante famille coréenne. Il est parti au Japon pendant son adolescence pour améliorer son éducation. C’est alors qu’il a commencé à étudier le Karaté Shotokan et a obtenu sa ceinture noire. Lorsque la seconde guerre mondiale a éclaté, il a été engagé de force dans l’armée japonaise. Après la fin de la seconde guerre mondiale et la défaite de l’armée japonaise, il devient une personnalité clé dans la nouvelle armée coréenne.
Nam Tae Hi a commencé a étudier au Chung Do Kwan juste après l’indépendance coréenne. Il est rapidement passé maître de l’art et a commencé à enseigner au sein de l’école militaire de l’armée coréenne en 1947. C’est a ce moment là qu’il a rencontré Choi, membre de la 29ème division du régiment d’infanterie, situé à Cheju Do. Cette rencontre est à l’origine de la fondation du Oh Do Kwan. Au fil des années, et surtout du fait de la position militaire du général Choi, le Oh Do Kwan est devenu le point de mire des arts martiaux enseignés à l’armée. Le titre de ceinture noire n’était reconnu par l’armée qu’aux étudiants du Chung Do Kwan. Les autres ceintures noires devaient subir à nouveau l’entraînement et les examens pour qu’on leur reconnaisse ce statut. Ceci a été remis en question par beaucoup des pratiquants des arts martiaux modernes. Mais c’est cela qui a permis d’unifier l’ensemble des arts martiaux coréens sous le nom de Taekwondo.
Oh Do Kwan
Oh Do Kwan was founded by General Choi, Hong Hi and Nam, Tae Hi. Both of these men were advanced military officers in the newly formed army of liberate Korea. Their classes were originally taught at the Korean 3rd Army Base, Yong Dae Ri. The first five Oh Do Kwan Black Belts were: 1) Nam, Tae Hi, Choi, Hong Hi was born into a prominent Korean family. He relocated to Japan in his adolescence to further his education. While there he began to study Shotokan Karate and was eventually awarded the Black Belt. At the point when World War II broke out, he was forced into the service of the Japanese military. Post World War II and the defeat of the Japanese occupying forces, he became a pivotal figure in the newly formed Korean military. Nam, Tae Hi became a student of Chung Do Kwan immediately after Korean Independence. He quickly became a master of the art and begin teaching at the Korean Army Military Signal School in 1947. During that same time period, Nam met Choi, who was a member of the of the 29th Infantry Division, based in Cheju Do. This laid the foundation for the Oh Do Kwan. As the years progressed, in no small part due to General Choi's senior position in the Korean military, Oh Do Kwan became the central focus of the martial arts taught to the Korean Army. The rank of Black Belt was only accepted and transferable from student of Chung Do Kwan. Those practitioners who held Black Belts from other kwans had to be retrained and retested to be considered for official Black Belt status. This formulation at the hands of General Choi was questioned by many practitioners of the modern Korean martial arts. It, none-the-less, was the impetus of what brought the Korean martial arts together under the banner of Taekwondo. |
Le processus d’unification a débuté dans les années 1950 lorsque les dirigeants des différentes écoles ont commencé à se rapprocher pour se regrouper dans une organisation unique. Cette tentative a échoué à cause de la guerre de Corée.
Pendant la guerre, plusieurs dirigeants des Kwan qui avaient rejoint la capitale provisoire, Pusan on formé une alliance et ont fait le vœux de créer une organisation. Il s’agissait de Lee Nam Suk, Ro Byung Jick, Kim In Hwa, Jo Young Jeo, Yoon Kwe Byung, Son Duk Sung , Lee Chong Woo et Hyun Jong Myun. Après la guerre de Corée, les dirigeants des Kwan ont joint leurs forces pour mettre en place une organisation formelle, qu’ils ont appelés : L’association coréenne de Kong (Tang) Soo Do. Le terme « Kong Soo Do » a été adopté du fait qu’il désignait le Kwon Bop (Karaté) en Coréen.
Du fait de l’implication habituelle des homme politiques coréens dans tous les domaines, le premier président de l’organisation a été Jo Young Joo, dirigeant de l’association des résidents coréens au Japon. Il a été rapidement remplacé pas un autre président, le ministre des finances de la république de Corée Lee Joong Jae. Ro Byung Jick a été élu directeur et Lee Chong Woo son secrétaire général.
Le but de cette organisation était d’uniformiser le niveau d’examen, étant donné que chacun des dirigeants de Kwan avait sa propre manière d’enseigner et de faire passer les examens, cela a été problématique. Cependant, on réussit à le faire, d’abord au Dojang de Chae Shin Bu.
Le plus haut grade était le 4ème Dan, obtenu pas les premiers fondateurs des Kwans et les meilleurs enseignants.
Des dissensions se sont produites presque immédiatement parmi les premiers Kwans coréens, notamment entre Kee Hwang (Moo Duk Kwan) et Son Duk Sung (Chung Do Kwan). Kee Hwang a été le premier à quitter l’organisation, au bout d’un mois, notamment parce qu’il n’avait pas obtenu de place au sein du comité central d’examens qui fixaient les règles de l’organisation. Il fut suivi, environ un mois plus tard par Son Duk Sung pour les mêmes raisons. Cela c’est produit moins d’un an avant que l’organisation ne commence à connaître de sérieux problèmes.
Kee Hwang faisait pression pour que l’association des sportifs amateurs de Corée formalise le statut de son association Coréenne de Tang Soo Do. Bien que cette tentative se soit terminé par une échec du fait qu’un personnage clef de l’association coréenne de Kong Soo Do, Ro Byung Jick l’ai refusé, d’autres écoles non formalisées dans ce groupe comme Han Moo Kwan, Jung Do Kwan et particulièrement le Oh Do Kwan, assuraient eux même leurs propres système de test.
C’est en particulier le Oh Do Kwan qui a finalement causé l’échec de l’association coréenne de Kong Soo Do. Du fait de l’influence du Oh Do Kwan du général Choi, son soutient était pratiquement indispensable au succès d’une association.
En 1959, le général Choi demanda au ministre de l’éducation de Corée l’autorisation de fonder une nouvelle organisation. Grâce à ses liens étroits avec le président coréen Rhee Seung Man, le succès de la demande était presque assuré.
Le général Choi inventa le nom de Taekwondo et le grava dans la tête du public coréen, en faisant crier « Tae Kwon » à ses étudiants à chaque fois qu’ils exécutaient une technique. Bien que l’on ait pensé à plusieurs noms et que cela ait donné lieu à des débats, particulièrement poussés par Kee Hwang, les 5 premiers Kwan : Chung Do Kwan, Oh Do Kwan, Song Moo Kwan, Chang Moo Kwan, Ji Do Kwan et Moo Duk Kwan se réunirent, et le nom de Taekwondo a finalement été accepté, car il ressemblait à « Tae Kyon », l’ancien art martial coréen. Comme tout homme coréen devait accomplir son service militaire ils ont tous été endoctriné à cet art martial. En 1959, on a formalisé l’association coréenne de Taekwondo.
Taekwondo
The unification of the Korean kwans, congregating under one banner, began in the early 1950's, when the leaders of the various schools first began to come together and attempt to form a central governing body. Due to the outbreak of the Korean War, however, these initial attempts did not prove to be successful. During this period of war, several kwan leaders who were living in the Korean wartime capital of Pusan, formed an alliance and vowed to created a governing body. These kwan leaders were: Lee, Nam Suk, Ro, Byung Jick, Kim, In Hwa, Jo, Young Joo, Yoon, Kwe Byung, Son, Duk Sung, Lee, Chong Woo, and Hyun, Jong Myun. Post the Korean War, the kwan leaders joined forces and set about formalizing an organization. They named this governing body, The Korea Kong (Tang) Soo Do Association. The term Kong Soo Do was adopted due to the fact that this was the term commonly used to describe Kwon Bop (Karate) in the Korean language. Due to the commonplace occurrence of Korean politics being deeply embedded into all aspects of Korean culture, the first President of the organization was, Jo, Young Joo, the head of the Association of Korean Residents in Japan. He was soon followed by a new president, The Republic of Korea Minister of Finance, Lee, Joong Jae. Ro, Byung Jick was elected its Director and Lee, Chong Woo the Secretary General. The focus of this organization was to provided a standardized system of testing. As each kwan leader had their own system of teaching and testing, this proved to be problematic. None-the-less, the first two testes were given at the Central Dojang of the Chung Do Kwan, which was actually located in the Si Chun Church, when it was not in use for worship. The next two testes were given at Chae Shin Bu Dojang. At this point in time, the rank of 4th Dan was the highest degree awarded by the Korea Kong Soo Do Association. This rank was given to the early kwan founders and the advanced teachers of the systems. As detailed previously in the Kwan History Section, there was dissension among some founders of the original Korean kwans virtually immediately. They were dissatisfied with the promotion standards within this organization. Two of the leaders of this discord were Kee, Hwang (Moo Duk Kwan) and Son, Duk Sung (Chung Do Kwan). Kee, Hwang was the first to leave the organization. He left one month after the organization was formalized. His departure was in no small part due to the fact that he was not given a position on the Central Testing Committee, which set the standards for the organization. Approximately one month later, Son, Duk Sung removed his group, Chung Do Kwan, from the organization for the same reason. It was less than a year before this organization began to experience serious problems. Kee, Hwang was pushing forward with having the Korea Amateur Sports Association grant formalized status to his Korea Tang Soo Do Association. Though this attempt eventually failed, due to the fact that a key player in the Korea Kong Soo Do Association, Ro, Byung Jick blocked this attempted, other kwans who had not become formalized within this group, such as: Han Moo Kwan, Jung Do Kwan, and particularly Oh Do Kwan were holding their own promotional testing. It was particularly the Oh Do Kwan that eventually cause the Korea Kong Soo Do Association to fail. Due to the influence General Choi's Oh Do Kwan had with the military and, thus, the government, without its support a successful central association was virtually impossible. In 1959 General Choi petitioned the Ministry of Education and the Korea Amateur Sports Association to found a new organization. Due to his close ties to Korean President Rhee, Seung Man, the acceptance of this organization was virtually assured. General Choi coined the name Taekwondo and substantiated it in the minds of the Korean public by having the students of the art yell, "Tae Kwon," each time they executed a technique. Though there were several names considered, and extensive debate went on, particular at the hands of Kee, Hwang, the five primary kwans: Chung Do Kwan, Oh Do Kwan, Song Moo Kwan, Chang Moo Kwan, Ji Do Kwan, and Moo Duk Kwan came together and the name Taekwondo was finally accepted due to the fact that it closely reassembled the name of the ancient Korean martial art, Tae Kyon. As every Korean male was duty bound to serve in the military, they were each indoctrinated into the Taekwondo method of the martial arts. In 1959 the Korea Taekwondo Association was formalized. |
En 1959, les Kwans coréens associés sont devenue connus sous le nom de l’association coréenne de taekwondo. Le général Choi Hong Hi en a été président, Ro Byung Jick du Sang Moo Kwan et Yoon Kwe Byung du Ji Do Kwan les vices présidents, Hwang Kee du Moo Duk Kwan le directeur. La participation de Kee Hwang à cette association a été de courte durée. Il est parti au cours de cette même année.
En 1960, alors que la Corée connaissait une période de troubles internes, lorsque la corruption du président Rhee a éclaté au grand jour, l’association coréenne de taekwondo c’est effondrée. Kee Hwang a été l’un des plus fervents artisans de la destitution du président. Pendant cette période de tourment, le gouvernement a reconnu l’association de Kee Hwang, l’association coréenne de Soo Bahk Do, par le biais de l’association coréenne de sports amateurs et le ministère de l’éducation.
Cependant c’est seulement le 16 mai 1961 , lorsque le président Rhee a été renversé pas un putsch que l’on a contraint les arts martiaux coréens à se formaliser en une entité. En fait ce fut le 6ème décret du gouvernement qui l’ordonna.
The Korea Taekwondo Association In 1959 the affiliated Korean kwans finally became formalized as The Korea Taekwondo Association. General Choi, Hong Hi was elected its President. Ro, Byung Jick of the Sang Moo Kwan and Yoon, Kwe Byung of the Ji Do Kwan were elected the Vice Presidents. Hwang Kee of Moo Duk Kwan was appointed the Chief Director. Hwang Kee's participation in this organization was short lived, however. He broke away from in the same year. In 1960, when Korea underwent a period of internal chaos, due to the fact of President Rhee's extensive corruption being revealed, the Korea Taekwondo Association collapsed. Hwang Kee was one of the strongest proponents of unseating the president. During this period of disruption, Hwang Kee was finally granted governmental recognization for his organization, the Korea Soo Bahk Do Association, by the Korea Amateur Sports Association and the Ministry of Education It was not until 16 May 1961, however, when President Rhee was overthrown by a military coup de tat that the leaders of the Korean martial arts would finally be forced to formalize into one body. In fact, it was Governmental Decree #6, of this coup, where it was detailed that all schools of the Korean martial arts must come together under one banner. |
Des débats animés se produirent entre les dirigeants des différents Kwan tout au long de l’année 1961. Les Kwans se réunirent sous le nom de l’association coréenne de Tae Soo Do.
Tout comme pour l’association coréenne de Kong Soo Do, les premières préoccupations ont été d’harmoniser l’enseignement et les examens. Pour cela, un équipe d’inspection a été envoyée dans les différents Kwans, pour propager le fait qu’ils doivent utiliser des Hyung (formes) et les techniques de combat libre (Taeryun).
Même si l’association coréenne de Tae Soo Do devait poser les fondations de ce qui deviendrait plus tard le taekwondo, il y avait encore beaucoup de conflits internes. Beaucoup des membres éminents n’acceptaient pas qu’on leur dicte comment s’occuper de lers élèves. Encore une fois, à la tête de cette controverse de trouvé Kee Hwang. Le 20 juillet 1962, Kee Hwang écrit sa lettre retirant le Moo Duk Kwan de cette association.
Du fait des liens étroits antre le général Choi et l’ancien président Rhee, il n’a pas joué un rôle très important dans la formation de cette organisation, en fait bien qu’il ait un moment occupé la position clé de commandant du sixième régiment de l’armée coréenne et de directeur des services secrets entre autres, il était fortement détesté du nouveau président coréen Park Chung Hee. Le général Choi pense que cela vient du fait que le président Park ne l’apprécié pas car il avait été un jour son officier supérieur. Choi fut contraint de démissionner de l’armée et partir en tant qu’ambassadeur en Malaisie.
A ce moment, l’association coréenne de Tae Soo Do n’avait plus de président un an après sa formation. Puis le général Choi Myung Shin est devenu son premier président le 28 décembre 1962.
The Korea Tae Soo Do Association Due to this decree, the leaders of the kwans again came together and attempted to formalize under one organization. Heated debated went on throughout 1961. The group emerged with the name the Korea Tae Soo Do Association. As was the case with the Korea Kong Soo Do Association, the primary concern was formalized teaching and promotion standards. To help to achieve this, an inspection team was sent up and deployed to the various kwans in order to propagate the fact that they must use standardized Hyung (forms) and Taeryun (free sparring) techniques. Though the Korea Tae Soo Do Association was the institution to lay the foundation for what was to become Taekwondo, there was still a large amount of infighting. Many of the advanced members did not like the fact that they were being dictated on how they must teach and advance their students. Again, at the forefront of this controversy was Hwang Kee. On 20 July 1962, Hwang Kee wrote his initial letter withdrawing Moo Duk Kwan from the organization. In is important to note that due to General Choi's close association with ousted President Rhee, (though he was instrument in the coup), he did not play an important role in the formation of this organization. In fact, though he once held the pivotal positions of Commander of the 6th Korean Army and Director of Intelligence, to name only two pivotal positions, he was extremely disliked by the new Korean President, Park, Chung Hee. General Choi attributes this to the fact that President Park did not like him because of the fact that he was once his superior officer. As such, Choi was forced to resign from the military and was sent to Malaysia in the capactiy of Ambassador. At this point, the integration of Korean politics entered into the realm of the martial arts again. The Korea Tae Soo Do Association remained with out a president for approximately one after it was founded. Then, General Choi, Myung Shin became its first president on 28 December 1962. |
En 1965, le général Choi est revenu en Corée du Sud. Peu de temps après, il a été élu président de l’association coréenne de Tae Soo Do. Il a convoqué une assemblé générale et proposé de modifier le nom et d’adopter par vote celui de l’association coréenne de taekwondo. Ce nom fut adopté de justesse (une voie de majorité).
Vers 1966 le général Choi avait crée l’association internationale de Taekwondo pour permettre sa diffusion dans le monde. Pendant cette même année, par peur d’une arrestation ordonnée par le président Park, il a quitté la Corée du Sud pour le Canada, transférant également le siège de l’association à Montréal.
The International Taekwondo Association In 1965 General Choi returned from Malaysia to South Korea. Soon after that he was elected president of the Korea Tae Soo Do Association. He called together the General Assembly and proposed a vote to change the name of the organization back to the Korea Taekwondo Association. The name won by one vote. By 1966 General Choi had formed the International Taekwondo Association to help Taekwondo spread across the globe. In that same year, due to fear of house arrest by President Park, he left South Korea, moving himself and the headquarters of his organization to Montreal Canada. |
Vice président de la garde du président de la république de Corée, Kim Un Young a été élu président de l’association coréenne de taekwondo le 23 janvier 1971. Au début, il a refusé du fait des conflits perpétuels au sein de l’organisation, le gouvernement coréen le lui a demandé afin d’épurer l’association, ce qu’il a fait avec un grand succès. Croyant au fait que le Taekwondo était un art martial coréen et que son organisation dirigeante devait être basée en Corée, Kim dissout les liens entre l’association coréenne de Taekwondo et la fédération internationale de Taekwondo.
En 1973, la fédération mondial de Taekwondo était formé, Kim en a été élu président. C’est cette organisation qui a permis au Taekwondo de devenir un sport olympique.
The World Taekwondo Federation Deputy Director of the Republic of Korea Presidential Protective Forces, Kim, Un Yong was elected the president of the Korea Taekwondo Association on 23 January 1971. Though he initially declined the position due to the continued conflicts within the organization, he was asked by the Korean government to accept and to cleanse the association. Which he has had great success in accomplishing. Believing that Taekwondo was a Korean martial art and its governing body should be based in Korea, Dr. Kim dissolved the relationship between the Korea Taekwondo Association and the International Taekwondo Federation. In 1973 the World Taekwondo Federation was formed and Dr. Kim was elected its president. This organization has lead the martial art of Taekwondo into its status as an Olympic Sport. |
Taekwondo was introduced to the United States by Grandmaster Jhoon Rhee - who is known as the Father of American Taekwondo. He made his first journey to the States in 1956 in a Korean officer training program. After returning to Korea to finish his military service, he came back to the States in 1957 as an engineering student. In 1959, while attending the University of Texas in Austin, he needed income. Thus, he became the first instructor to teach the art of Taekwondo to American students in the United States. Today, in his sixties, he is still a very active instructor and proponent of Taekwondo. |
Yong Shul Choi, le fondateur de l’Hapkido est né dans la ville de Yong Dong, province de Choong Chung, près de Taegue en Corée du Sud en 1904. En 1909 débuta l’occupation japonaise. On pense que les troupes japonaises ont assignés Yong Shul Choi au travail forcé au Japon à l’âge de 7 ans. C’était une pratique très répandue à cette période de l’histoire.
Le fondateur de l’Hapkido, Yong Shul Choi, a affirmé dans une entrevue, peu avant sa mort, qu’il avait été enlevé par le propriétaire d’un magasin de bonbons, M. Morimoto, et amené au Japon pour être son fils. Comme il n’aimait pas cet homme, il a fini par s’échapper.
On ne saura jamais ce qui c’est vraiment passé. Si jamais M. Morimoto à réellement enlevé Choi alors ce dernier ne cherchait pas un fils mais un travailleur.
Choi a fini par travailler pour Sokaku Takeda (1860-1943), le 32ème patriarche de Daito Ryu Aikijitsu. Taekeda avait 44 ans et Choi 7. Choi fut appelé Yoshida Asao, un nom japonais. Le surnom de Tatjuttsu qui est considéré comme étant le nom qu’utilisait Choi au Japon n’est pas un nom japonais valable, et il est inapproprié de penser qu’il a porté ce nom.
The Factors Which Formed Hapkido
Yong Shul Choi, the founder of Hapkido, was born in the town of Yong Dong, Choong Chung Province, relatively near Taegue, South Korea in 1904. In 1909 Korea came under Japanese occupation. It is believed that Japanese troops took Young Shul Choi from his homeland at the age of seven to be assigned work in Japan. It was a very common practice, at this period of history, for the Japanese occupying forces to relocate young male Korean children to Japan for various types of labor. Hapkido's Founder, Yong Shul Choi, stated in an interview conducted shortly before his death that he had been abducted by a candy store owner, Mr. Morimoto, and taken to Japan to be his son. As he did not like the man, he eventually escaped. The actual causation for his transport to Japan may never be proven. If a Mr. Morimoto had been the causation, it would have sadly been for him to be a laborer and not a son. As fate would have it, Choi eventually came to work for, Sokaku Takeda (1860-1943), the 32nd patriarch of Daito Ryu Aikijitsu. Takeda was forty-four years old at the time Choi, a seven year old boy, came to his service. Choi was given the Japanese name Yoshida, Asao. The first or given name Tatjuttsu which is propagated as being the name Choi used in Japan, is not a valid Japanese name. Therefore, it is historically inaccurate to believe he went by this name. |
La légende coréenne affirme que le Jujitsu ; le prédécesseur de l’Aikijujitsu ,a été développé par le prince Sadsumi (850-880), connu sous le nom de prince Teijun en Corée, le 6ème fils de l’empereur japonais Seiwa. On prétend qu’il aurait fondé le jujitsu après avoir reçu un enseignement des arts martiaux par les moines bouddhistes itinérants, dans l’art martial Yu Sul.
Les premiers documents historiques faisant preuve de l’existence de l’Aikijujitsu attribue les développements de ce style à Minamoto no Yoshimitsu (1056-1127), le 3ème fils de Minamoto no Yoriyoshi , 5ème génération de la descendance de l’empereur Seiwa.
On attribue à Minamoto le fondation du style Ogasawara en archerie, du Kosyu Ryu Gunpo ( il s’agit d’une stratégie militaire) et de l’Aikijujitsu. Etant donné que les membres du clan Minamoto étaient tous très proches, on ne peut nier leur influence. Cependant, Minamoto no Yoshimitsu est reconnu comme étant son fondateur.
La famille Minamoto a été l’un des clans les plus importants gouvernant le Japon pendant l’ère Heian (794-1185) et également dans la suite de l’histoire japonaise. En fait Minamoto no Yorimoto (1147-1199) a mené le Japon dans l’ère Kamakura (1192-1333) en établissant le Shogunate Kamakura. C’est la période de l’histoire japonaise ou les aristocrates samouraï gouvernaient le pays par la force militaire.
L’aîné des fils de Minamoto no Yoshimitsu, Yoshikiyo a quitté le clan principal pour la région de Kai. Une fois là, il a fondé une nouvelle branche du clan Minamoto connu sous le nom de Kaigengitakeda, Kai pour la région, Gengi pour la racine chinoise de leur nom de famille et Takeda le nouveau nom de la famille choisi. C’est ainsi qu’est née la famille Takeda, qui a développé et fait progressé l’Aikijitsu.
Le fondateur de l’Aikijitsu connu sous le nom de Daito Ryu, était Goto Tamauemon Tadayoshi (1677-1736). Il était du clan Aizu, qui englobe la famille Takeda et Kaigengitakeda. On pensait que les Aizu étaient des frères guerriers jusqu’à l’ère moderne lorsque les samouraïs n’ont plus été bannis par le gouvernement japonais en 1876.
Daito Ryu Aikijitsu a été transmis pendant deux siècles au sein du clan Aizu. Vers la fin du 19ème siècle, un escrimeur et étudiant de différents arts martiaux dont celui ci, Sokaku Takeda, est devenu le 32ème patriarche. Après avoir voyagé pendant longtemps à travers le Japon et appréhendé les bases de l’escrime, il a finalement été formé à l’art des ses ancêtres. Il a ouvert sa première école de Daito Ryu Aikijitsu à Hokkaido au Japon. Il a été le premier du clan Aizu à enseigner à des étudiants qui n’étaient pas des descendants directs de sa catégorie de guerriers japonais.
Les techniques de combats qui l’ont caractérisé sont : les blocages, les projections, les body trappings, chokes, prises, et a un degré moindre les coups de genoux, de poing, et de pieds.
Daito Ryu Aikijitsu Korean legend states that Jujitsu, the forerunner to Aikijujitsu, was developed by Prince Sadsumi, (850-880 C.E.), known as Prince Teijun in Korean - the sixth son of Japanese Emperor Seiwa. It is said that he founded Jujitsu after receiving martial arts instruction from traveling Korean Buddhist monks in the Korean martial art style of Yu Sul. The first historic documentation of Aikijujitsu's existence attributes the styles development to Minamoto no Yoshimitsu (1056-1127 C.E.), the third son of Minamoto no Yoriyoshi, who was the 5th generation descendant of Emperor Seiwa. Minamoto no Yoshimitsu is credited with the founding of the Ogasawara style of archery, Kosyu Ryu Gunpo, (a style of military strategy), and Aikijujitsu. As the Minamoto's were a very tightly knit clan, these styles of combat no doubt were influenced by many of its members. None-the-less, Minamoto no Yoshimitsu is regarded as its founder. The Minamoto family were one of the major ruling clans of Japan during the Heian Period (794-1185) and onward in Japanese history. In fact, Minamoto no Yoritomo (1147-1199) led Japan into its Kamakura Period (1192-1333) by establishing the Kamakura Shogunate. This was a period of Japanese history when the samurai aristocrats governed the country with military rule. The eldest son of Minamoto no Yoshimitsu, Yoshikiyo moved away from the central clan to an area known as Kai. Once here, he founded a new branch of the Minamoto clan, known as Kaigengitakeda. Kai from the region, Gengi the original Chinese root of their family name, and Takeda the new chosen family name. Thus, came the birth of the Takeda family, which developed and advanced Aikijitsu further. The founder of the system of Aikijitsu known as Daito Ryu was Goto Tamauemon Tadayoshi (1677-1736). He was born of the Aizu clan, who encompased the Takeda family and Kaigengitakeda. The Aizu were known as fierce warriors up until the modern era when the formalized Samurai were disbanned by the Japanese government in 1876. Daito Ryu Aikijitsu was passed down through the Aizu clan for the next two centuries. In the late 19th century, a consumate swordsman and student of this, and other systems, Sokaku Takeda, became the 32nd patriarch. After a long period of traveling throughout Japan and honing his sword fighting skills, he was eventually trained in the art of his ancestors. He opened his first school of Daito Ryu Aikijitsu in Hokkaido, Japan. He was the first, in the history of the Aizu clan, to teach students who were not direct descendants of this Japanese warrior class. The fighting techniques which make up Sokaku Takeda's Daito Ryu Aikijitsu are: joint locks, throws, body trapping, chokes, grappling holds, and to a lesser degree, kneeing, punching, and kicking techniques. Chick Here to view the Daito Ryu Aikijutsu history page on this website. |
Choi, désormais employé de Takeda au Japon , n’a pas été traité comme un fils adoptif par Takeda contrairement à ce que sont amenés a penser beaucoup de pratiquants de l’Hapkido. Un fait peu connu est rarement dévoilé est que Choi était en fait au début un homme de chambre puis le serviteur personnel de Takeda.
Nous devons replacer cette association dans son cadre historique afin de comprendre les liens entre Choi et Takeda. Takeda a été le dernier d’un longue et illustre famille de samouraï. Les japonais les considéraient comme la « race divine ». Les coréens étaient vus par les japonais, à cette période comme les personnes que l’on avait vaincu. Takeda, même s’il avait énormément apprécié Choi, n’en aurait jamais fait son fils du fait de ses origines.
Bien sûr, il y a eu des individus influents d’origine coréenne à cette époque qui habitaient au Japon mais on les assimilait d’avantage à la culture martiale japonaise. Malheureusement, Choi ne bénéficiait pas de ce statut et été obligé de vivre en ayant un travail.
Morihei Ueshiba, un contemporain plus âgé de Yong Sul Choi et le fondateur de l’Aïkido a étudé le Daito Ryu Aikijitsu pendant sept ans au moment ou Choi était au service de Takeda. C’est pour cela que beaucoup d’historiens ont fait une comparaison entre les deux arts martiaux. Bien que l’Aïkido et l’Hapkido aient des origines communes, et dans certains cas possèdent des techniques similaires, il existe une différence importante dans la philosophie de l’art martial.
Choi a continué à travailler pendant 30 ans pour Takeda, jusqu'à la mort de ce dernier, le 25 avril 1943. Il prit congé et peu de temps après est retourné à Taegue en Corée.
IL faut noter qu’il n’existe aucun document historique qui atteste que Choi ait appris ou enseigné le Daito Ryu. La légende salon laquelle Choi avait perdu ses certificats en retournant en Corée est fausse car il existe des archives bien conservées de Daito Ryu Aikijitsu au Japon. Choi, de son nom Coréen ou japonais, n’a jamais été dans les registres des étudiants. Ce fait est révélateurs des liens entre Choi et Takeda. Cependant, Choi pendant plusieurs années a été sous l’influence de cet art martial. Il en a visiblement maîtrisé les techniques.
Takeda and Choi Choi, now living under the employee of Takeda in Hokkaido, was not treated as an adopted son by Takeda, as many Hapkido practitioners are led to believe. A little known and rarely revealed fact is that Choi was, in fact, initially assigned the duties of a "House boy" and later personal "Manservant," to Takeda. We must place this association into historical perspective to understand the relationship between Takeda and Choi. Takeda, was the last in a long spanning illustrious samurai family. The Japanese viewed themselves as the "Divine race." Koreans to the Japanese, at this time period, were simply thought of asa conquered people. Takeda, perhaps came to be found of Choi, but due to his cultural programming, he would never have accepted him as a son. Certainly, there were affluent indidivuals, of Korean descent, who lived in Japan during this period and were more readily assimilated in Japanese martial culture. Unfortunately, Choi did not possess this status and was forced to live a life supported by menial labor. Morihei Ueshiba, an older contemporary of Yong Sul Choi and founder of Aikido studied Daito Ryu Aikijitsu for seven years during the period Choi was in Takeda's service. This is the reasoning many historians draw a comparison between the two martial art systems. Though Hapkido and Aikido have a similar origins and, in some cases possess similar techniques, there exists a large difference in martial philosophy between the two martial art styles. Choi remained in the employ of Takeda for thirty years, until April 25, 1943 when Takeda died. At that point he took his leave from the house of Takeda and shortly thereafter returned to Taegue, Korea. It must be noted that there is no historic record of Choi ever being certified as a student or teacher of Daito Ryu. The myth that Choi lost his certificates while returning to Korea is a falsehood as there were in depth records on Daito Ryu Aikijitsu kept in Japan. Choi, by his Korean or Japanese name, was never listed as a student. This fact substantiates the relationship between Choi and Takeda. Choi, however, for decades was under the direct influence of the art. He obviously mastered its techniques. This photograph, taken in the early 1900's, shows Takeda Sokaku, Ohbata Shigeta, Hiratsuka Katsuharu, Yoshida Kotaro and several other men. It is sometimes claimed to also depict Yong Shul Choi, (first row, second from the left). Initially, it must be noted that employees, especially those of Korean decent, were never photographed with their Japanese superiors. Furthermore, the name of this man was Takuzo Kawatani. This individual was an associate of Hiratsuka Katsuharu.history |
Comme il peut en être attesté, Choi est resté avec Takeda pendant 30 ans, jusqu'à la mort de Takeda. N’ayant plus de devoirs, il est retournée en Corée.
Le premier étudiant de Choi était un très bon gérant de « brewery » : Suh, Bok Sup. Avant qu’il ne suive l’enseignement de Choi, il avait obtenu son 1er dan de judo, son enseignant était un maître de judo coréen :Choi, Yong Ho. En février 1948, Suh, âgé de 24 ans, a assisté à une bagarre entre Choi, qui avait la quarantaine, et plusieurs hommes. Choi a rapidement vaincu ces adversaires. Impressionné par ses compétences, Suh a demandé à Choi de venir le voir a son bureau et a cherché à en savoir plus sur sa technique. Cela a eu pour résultat que Suh a engagé Choi, qui était avant un pauvre vendeur de galettes et de riz et un fermier depuis son retour en Corée. Choi a fait suivre un entraînement privé à Suh pendant plusieurs années, et a également été le garde du corps du père de Suh, Suh Dong Jin.
Suh Bok Sup a été d’une grande importance par l’aide qu’il a apporté à Choi pour ouvrir sa première école en février 1951. Il a également été sa première ceinture noire. Du fait des bonnes connaissances de Suh en judo, Suh a apporté une bonne partie de ce savoir a ce qui est devenu plus tard l’Hapkido. Beaucoup des techniques de base de prise de bras, d’épaules, de projections utilisées en Hapkido, trouvent leur source dans le judo. Le premier nom qui a été donné au système de self-défense enseigné par Choi était Dae Dong Ryu Yu Sool. C’est la traduction coréenne de Daito Ryu Jujitsu.
Au début, Choi a enseigné une forme très pure de Daito Ryu Aikijitsu à ses étudiants. La plupart des étudiants qui ont suivi ses cours ont tenté de clamer de manière erronée, que le Hapkido provenait d’un ancien art martial coréen. Choi, lui même, ne l’a jamais prétendue.
Au fil du temps, d’autres pionniers des arts martiaux coréens, comme le général Hong Hi Choi (Taekwondo) et Hwang Kee (Tang Soo Do) ont redécouvert et développé des techniques d’attaque du Tae Kyon, leurs découvertes ont influencés certains étudiants de Choi, tel Ji, Han Jae, qui a lentement intégré certaines techniques de poing et de pieds très agressives dans l’Hapkido. Choi ne l’a cependant jamais fait. Les critères du Hapkido sont apparus à travers les différents examens comme les autres arts martiaux. Le nom de Hapkido à également connu certain changement parmi les quels : Yu Kwon Sul, Yu Sool, Ho Shin Mu Do et Bi Sool.
Aujourd’hui le Hapkido est un seul et même art martial tout comme le taekwondo. Avec l’écoulement du temps, chaque professeur et son organisation ont ajouté leur touche. Il y a cependant deux types d’Hapkido. Les premières écoles sont très proches de l’enseignement de Yong Shul Choi. Il s’agit principalement des dojang dans les environs de Taegue en Corée. Ils mettent l’accent sur les clés, les déflections et les projections du Dait Ryu. Les secondes écoles sont proches du grand maître Ji Hong Jae de manière directe ou non. Les techniques de coup de poings, pieds et d’armements associés à l’Hapkido y sont enseignées. Il s’agit des dojang de Séoul et de la plupart des pays occidentaux. L’évolution continue de l’Hapkido est un point positif car elle permet à chaque étudiant d’y trouver satisafction.
The Birth of Hapkido As stated, Choi remained with Takeda for thirty years until Takeda's death. Relieved of his duties, Choi returned to Korea. Choi's first student was a successful brewery manager named, Suh, Bok Sup. Prior to his study with Choi he had been awarded a 1st Dan Black Belt in Judo, under the direction of Korean Judo instructor, Choi, Yong Ho. In February of 1948, the twenty-four year old Suh witnessed Choi, who was then in his forties, get into a fight with several men. Choi rapidly devastated his opponents. So impressed with his technique, Suh summoned Choi to his office and inquired as to his style. This meeting eventually lead to Suh hiring Choi, who had previously been a poor rice cake seller and hog farmer since his return to Korea. Choi would teach Suh for several years privately, eventually also became a bodyguard for Suh's father, Suh, Dong Jin. Suh, Bok Sup became instrumental in helping Choi open his first school of self defense, which was established in February of 1951. He also became his first Black Belt. Due to Suh's advanced understanding of Judo, Suh lent some of this knowledge to the system which later became known as Hapkido. Many of the basic sleeve grabs, shoulder grabs, and throws, used in Hapkido, can trace their origin to Judo. The initial name of the system of self defense Choi taught was, Dae Dong Ryu Yu Sool. This is the Korean translation for Daito Ryu Jujitsu. Initially, Choi taught his students a very pure form of Daito Ryu Aikijitsu. Many of the later students of Hapkido attempt to falsely date the origin of Hapkido to some ancient Korean art. This is historically inaccurate. Choi, himself, never made this claim. As time progressed and other Korean martial art pioneers, such as General Hong Hi Choi (Taekwondo) and Hwang Kee (Tang Soo Do) were rediscovering and expanding upon the offensive nature of Tae Kyon, their discoveries influenced some of the advanced students of Choi, such as Ji, Han Jae, who slowly began to incorporate the very aggressive punching and kicking techniques into the overall understanding of Hapkido. Choi, himself, never taught kicking in association with Hapkido, however. Hapkido's final criteria came through a slow testing period, as did the other martial art systems born on the newly independent Korean Peninsula. Even the name Hapkido went through various changes, including: Yu Kwon Sul, Yu Sool, Ho Shin Mu Do, and Bi Sool. Today, there is no one system of Hapkido, as is the case with WTF Taekwondo, for example. As time has gone on, each teacher and ensuing organization has integrated their own understandings and self defense realizations into this art. There are, however, two distinct types of Hapkido. The first are the schools which hold tightly to the original teachings of Yong Shul Choi. This style of Hapkido will commonly be observed when visiting or studying in the Hapkido dojangs located in the Taegue vacinity of South Korea. Here, the focus is placed primarily upon the Daito Ryu based joint locks, deflections, and throws. The second distinct style of Hapkido is those instructors, schools, and organizations who trace their lineage to Grandmaster Ji, Han Jae - whether directly or indirectly. In these schools one will observe a plethora of punching, kicking, and weapon techniques, in association with the joint locks and throws commonly associated with Hapkido. This style of Hapkido will commonly be observed at the dojangs based in Seoul, South Korea and, in fact, most of the Western world. The continued evolution of Hapkido is a good thing. It has allowed the art to change and embrace the needs of each student in their own unique way. |
Je dois insister sur le fait que contrairement aux nombreux mails et lettres que je reçois, que mes recherches sur le naissance de l’Hapkido ne cherchent pas à porter préjudice à Choi Dojunim. Ainsi que je l’ai dit à de nombreuses personnes, je regrette presque d’avoir entamé des recherches il y a 25 ans et d’en avoir publié le résultat, du fait de la controverse que cela a entraîné. Mais étant donné que mes recherches ont été publiées à grande échelle, je ressens le besoin de donner plus de détails pour donner le point de vue plus réaliste et complet de la situation au lecteur de quelqu’un qui comprend vraiment cet art.
Bien que j’ai été dans un premier temps le seul historien a effectuer ces recherches, ce n’est plus le cas. Les archives du Daito Ryu Aikijitsu, Choi n’apparaît ni comme enseignant, ni comme étudiant de cet art martial. D’autres historiens ont par la suite cofirmé ce fait. Cela veut dire que Choi a acquis son savoir de manière informelle, autre que l’enseignement de Takeda.
Personnellement, j’ai entendu parler de la vie de Choi alors que j’étais un petit garçon, ayant commencé par étudier l’Hapkido. Cela me permet de dire que cette partie de sa vie est connu des ses derniers étudiants qui n’avaient pas de contact intimes avec le fondateur de l’Hapkido. Mais ce sont ceux qui ont une connaissance de ces faits qui souhaitent les garder secrets et qui les substituent par la légende.
Pour en savoir plus sur les liens entre Choi et Takeda, lisez l’interview du fondateur du Hwa Rang, Joo Bong Lee dans les numéros de septembre, octobre et novembre 2000 de « Black Belt magazine ».
Je sais qu’il existe une grande controverse à ce sujet. Mon sentiment est « dépassez cela ! ». Pour moi, il n’y a pas matière à controverse. Etant donné les conditions de vie de Choi au Japon, on peut comprendre des dissensions. Peu importe sa motivation, on peut comprendre qu’il souhaite faire don au monde d’un art martial coréen réussi.
Nous devons tous avancer, en essayant de faire un monde meilleur et y répandre la paix, pour que ce qui s’est passé en Corée pendant l’occupation japonaise ne se reproduise plus jamais.
Author's Note:
It must be emphasized, as I continually get an untold number of e-mails and letters, that the historical research I provide to the birth of Hapkido is not meant, in any way, to disrespect Choi Dojunim. As I have told so many people, I am almost sorry that I began this research over twenty-five years ago and ever published it - as it has caused so much controversy. But, as my research has been edited to death by so many editors and publications, I feel it is necessary to provide an abridged version here in order that the interested reader may gain a more complete and realistic understanding of the history of Hapkido from someone who truly understands the art. It must be noted, that though I was the first, I am no longer the only historian to have researched the records of Daito Ryu Aikijutsu and to have determine that Choi was never a certified student or instructor of the art. Since my research was initially completed, there have been several other individuals who have gone to the source of this knowledge and have confirmed this fact. This reveals that Choi must have gained his advanced knowledge of Daito Ryu in a less formal manner, other than trainning directly under Takeda. Personally, I first came to the knowledge about Choi's early life and his true relationship with Takeda when I was a young boy - first studying Hapkido. It was told to me by my instructor, one of his original students. This allows me the understanding that the facts of his early life are not known by his later students - as they did not possess such intimate contact with the founder of Hapkido. Or, that those who do know these fact wish them to remain hidden - replacing them with legend. If you need further substantiation as to the true relationship between Choi and Takeda, read the interview article on Hwa Rang Do Founder, Joo Bong Lee in the September, October, and November 2000 issues of Black Belt Magazine. In this article, Grandmaster Lee, who was also an early student of Choi, alludes to the true relationshop between the two. I know there has been an untold number of debates on this issue on internet newsgroups, bulletin boards, and by Hapkido students, worldwide - who also send me numerous e-mails, attempting to draw me into their discussion by asking me questions which have already been asked and answered. My feeling is, "Get over it!" To me, this is a non-issue. I believe if we take a moment to think about the demeaning conditions Yong Shul Choi must have lived though in Japan, we can all understand why he altered some of the facts of his life and why he may have presented a few falsehoods. Whatever his motivation, we can take solace in understanding that he was the impetus of providing the modern world with a great system of Korean martial arts. My belief is that we should all move forward, attempting to make the world a better, more peaceful place, where the occurrences which took place during the Japanese occupation of Korea may never occur again. |
Ce grand maître est né à Andong, en Corée en 1936. Il a été l’élève de Yong Shul Choi approximativement de 1949 à 1956. Il a ouvert sa première école, An Mu Kwan, en 1957 à Andong. Plus tard cette année là, il a transféré son école à Séoul et l’a appelé peu de temps après Sung Mo Kwan. Il était alors 3ème Dan de Hapkido, alors appelé Yu Kwan Sul.
Le grand maître Ji prétend avoir également étudié les anciens arts martiaux coréens et la méditation avec un moine taoïste appelé Lee le taoïste. Ji affirme qu’il a combiné les techniques de ses deux professeurs et inventé le terme Hapkido en 1959. Cependant, les premiers étudiants de Choi Dojunim disent que le terme Hapkido a d’abord été utilisé par Choi. On ne peut résoudre cette question, qui est d’un intérêt historique faible.
Il est important que lorsque le grand maître Ji est parti à Séoul, il était au centre des arts martiaux coréens modernes. Il était donc exposé aux techniques de coups de pieds les plus avancées qui allaient être intégrées à la self défense. C’est donc lui qui a intégré les méthodes de frappe offensives et défensives les plus avancées à l’Hapkido. Il a également été le premier enseignant à ajouter des armes comme les bâtons courts et moyens, respectivement appelés Don Bong et Jung Bong ainsi que la canne de Hapkido.
Du à sa situation géographique stratégique et à sa personnalité dynamique, il a eu une grande influence sur le développement de l’Hapkido. Il a été l’enseignant de désormais très grand maîtres de l’art comme les grands maîtres Myung Jae Nam, Kwon Tae Mon, Choi Sea Oh, Han Bong Soo pour n’en citer que quelques uns. Il a fait énormément pour développer et répandre l’Hapkido, plus que n’importe qui. C’est également celui qui a eu le plus d’étudiants directs ou indirects. Du fait d’idéologies divergentes, certains de ces étudiants ne souhaitent plus être associés a lui. En conséquence, beaucoup de maître coréens n’y font plus référence comme a leur enseignant, mais à Yong Shul Choi et cela est faux.
En 1969,le grand maître Ji est parti pour la première fois aux Etats-Unis, le grand maître Jhoon Rhee lui a présenté Bruce Lee. Il est apparu dans le film de Bruce Lee intitulé « Game of death ». Il s’est installé aux Etats-Unis en 1984 et a crée Sin Moo Hapkido : « Sin » signifie « les plus grands esprits » et « Moo » signifie « les techniques des guerriers ».
Historiquement , il a été l’un des plus influents et déterminants partisans de l’Hapkido. Il a été l’élève direct de Choi Dojunim. Il n’a donc pas inventé l’art martial. La fondation de l’Hapkido doit finalement âtre attribué à Yong Shul Choi.
Ji, Han Jae
Grandmaster Ji, Han Jae was born in Andong, Korea in 1936. He was a student of Yong Shul Choi between approximately 1949 and 1956. He opened his first school, known as An Mu Kwan, in 1957 in Andong. Later that year, he moved his school to Seoul and shortly after that renamed it, Sung Moo Kwan. At that time he held the rank of 3rd Dan Black Belt in Hapkido, then known as Yu Kwan Sul. Grandmaster Ji claims to have additionally studied the ancient Korean martial arts and meditation from a Taoist monk referred to only as, Taoist Lee. Ji states that he combined the techniques of his two teachers and invented the term Hapkido in 1959. Original students of Choi Dojunim say, however, that the term Hapkido was first used by Choi before Grandmaster Ji decided to use the name. Thus, this issue may never be fully resolved as to who first used the name. But, it is of little historic importance. It must be noted that due to the fact that Grandmaster Ji relocated to Seoul, he was central to the homebase of the evolving Korean martial arts. As such, he was exposed to the advanced kicking techniques which were being integrated into these modern systems of self defense. Thus, he was the person who integrated the advanced methods of offensive and defensive kicking into Hapkido. In addition, he was the first instructor to add such weapons to the art as the short and middle staff, known as Don Bong and Jung Bong respectively, and the Hapkido cane. Due to his strategic location and dynamic personality, he became a very influential figure in the development and evolution of Hapkido. He was the instructor of many Hapkido practitioners who later become very famous masters of the art and spread Hapkido across the world. These students include: Grandmaster Myung, Jae Nam, Grandmaster Kwon, Tae Mon, Grandmaster Choi, Sea Oh, and Grandmaster Han, Bong Soo - to name just a few. As such, he has done more to expand upon the original system of Hapkido and to promote the art around the world than any other individual. There are more direct and indirect student of Ji, Han Jae's style of Hapkido than any other Hapkido instructor in history. Several of his original students no longer wish to be associated with him, however, due to differing personal ideologies. Thus, many Korean instructors no longer reference him as the source of their knowledge. Instead, they claim they studied directly from Yong Shul Choi - though this is factually not the case. In 1969, Grandmaster Ji first visited the United States and was introduced to Bruce Lee by Grandmaster Jhoon Rhee. He later appeared in Bruce Lee's film, "Game of Death." In 1984, Grandmaster Ji officially relocated to the U.S. and formed, Sin Moo Hapkido. "Sin," referring to "Higher Mind," and "Moo," to "Warrior Ways." Historically, it can be understood that Grandmaster Ji, Han Jae was one of the most influential and instrumental proponents of the art of Hapkido - no matter who invented the name. Though he greatly expanded upon the art, as many advanced masters have done, he was, none-the-less, a direct student of Choi Dojunim. Thus, he did not invent the art. The foundation of Hapkido must be ultimately attributed to Yong Shul Choi. |
Au début des années 1960, les différentes écoles d’Hapkido situées au sud de la Corée étaient des fragments de l’enseignant Yong Shul Choi : Cherchant une organisation officielle les meilleurs enseignants ont demandé au gouvernement coréen l’autorisation d’en formaliser une, le 2 septembre 1963, le ministre coréen, de l’éducation a accordé une charte à l’organisation coréenne de Kido qui lui permettaient de gérer l’Hapkido ainsi que trente arts martiaux qui n’avaient pas rejoint la bannière Taekwondo. Le premier directeur a été Yong Shul Choi. Le premier présidents a été Le Kyu Jin, et cela à deux reprises. Ji Han Jae ainsi que d’autres maîtres coréens d’Hapkido ont également fait partie du comité de direction. En 1967, un nouveau président, Kim Du Young a été élu. Il a effectué plusieurs mandats. Le 26 janvier 1978, au cours de la 8ème élection, un nouveau président Choi Byung Rin a été élu, et Choi Byung Gu est devenu directeur. Au cours de la neuvième élection le 5 avril 1981, Pyo Si Chan a été élu président. Le premier juin 1983, lors de la 10ème élection, Suh In Hyuk est devenu directeur et le grand maître 10ème dan de Kuk Sool Won, Seo In Sum a été élu président.
Le grand maître Seo a été le premier maître apolitique à occuper cette fonction. Il continue à en être ainsi.
Hapkido's Governing Bodies
By the early 1960's the various South Korean based schools of Hapkido were already fragment from the original teaching of Yong Shul Choi. Seeking an official governing body, advanced teachers the art petition the Korean government for a formalized organization. On September 2, 1963, the Korean Ministry of Education granted a charter to the Korea Kido Association. This extended this organization the right to supervise and regulate the standards of teaching, as well as promotion requirements for Hapkido and thirty additional Korean martial arts which had not congregated under the banner of Taekwondo. The first chairman of the Korea Kido Association (Ki Do Hae) was Choi, Yong Shul. Its first President was Lee, Kyu Jin, who held this position for two terms. Ji, Han Jae and other Korean Hapkido masters were additionally on its Board of Directors. In 1967, a new President, Kim, Du Young was elected. He held this position for several terms. On 26 January 1978, at the eighth Ki Do Hae election, a new president, Choi, Byung Rin, was elected. And, Choi, Byung Gu was elected the new Chairman. At the ninth Ki Do Hae election, held on 5 April 1981, Pyo, Si Chan was elected the organization's new president. On the first of June, 1983, at the tenth Ki Do Hae election, Suh, In Hyuk was appointed the Chariman. And, 10th Dan, Kuk Sool Won, Grandmaster, Seo, In Sun was elected its president. Grandmaster Seo was the first non-politician and actual martial art master to hold this appointment. He has maintained this position since his election. |
La fragmentation de l’Hapkido a continué avec le temps à cause des différences des individus. En 1965, Ji Han Jae a quitté l’association coréenne Kido et a crée Han Kuk Hapkido Hae , l’association coréenne d’Hapkido. Parmi ses présidents : Kim Woo Choong, Kim gye Ho, Park Dow Soon et Hwang Duk Kyu.
The Korea Hapkido Association As time progressed, fragmentation of Hapkido continued - due to individual differences. In 1965, Ji, Han Jae left the Korea Kido Association and formed Han Kuk Hapkido Hae, Korea Hapkido Association. This organization has gone through several incarnations and its presidents have included, in addition to Ji, Han Jae: Kim, Woo Choong, Kim, Gye Ho, Park, Dow Soon, and Hwang, Duk Kyu. |
En 1969 Myung Jae Nam a fondé Han Kuk Hapki Hae, l’association coréenne de Hapki.
En 1965, c’était le seul enseignant à accueillir chaleureusement un enseignant japonais d’Aïkido, Hirata Sensei, qui visitait la Corée. Ils se sont échangés leurs techniques pendant plusieurs années. Les premiers grades accordés par Myung portaient sur le diplôme, le nom du fondateur de l’Aïkido, Uyeshiba Morihei associé au sien.
Jusqu’à sa mort en 1999, Myung Jae Nam a été le représentant de l’Aikikai en Corée.
En 1972, l’organisation c’est installée a Bukchang-Dong, Chung-Ku à Séoul. En 1974, il la renomma Kul Jae Yong Meng Hapki Hae mais elle était plus connue sous le nom de fédération internationale de Hapkido.
The Korea Hapki Association In 1969 Myung, Jae Nam founded, Han Kuk Hapki Hae, The Korea Hapki Association. It is interesting to note that in 1965, Myung, Jae Nam was the only master of Hapkido to heartily welcome a Japanese Aikido instructor, Hirata Sensei, who was touring Korea. The less than warm reception, for a visiting Japanese teacher, was obviously due to the remaining Korean distaste for the Japanese due to Japanese occupation. For the next several years Myung exchanged techniques with the man. Myung eventually formed an alliance with Japanese Aikikai. When Grandmaster Myung formed his first organization named, Han Kuk Hapki Hae, the certificates issued had the name of Aikido's founder, Uyeshiba Morihei on them in association with his own. From that point forward, until his death in 1999, Myung, Jae Nam had been the Korean representative for Aikikai. In his version of Hapkido, there are many Aikido based techniques. From 1969 forward, his organization continued to evolve. In 1972 he moved the location of his headquarters from from Inchon to Bukchang-Dong, Chung-Ku, in Seoul. In 1974 he changed the name to Kuk Jae Yong Meng Hapki Hae. This organization is more commonly known as, The International Hapkido Federation. |
En 1973, trois enseignants d’Hapkido de haut niveau, Ji Han Jae, Kim Moo Wong et Myung Jae Nam ont crée leur propre organisation appelée Dae Han Min Kuk Hapkido Hyub Hae (fédération d’Hapkido de la république de Corée). Ji Han Jae a été le premier à quitter l’organisation. Le grand maître Myung est également parti. La fédération coréenne d’Hapkido est issue de ces associations.
Oh Se Lim a été élu président. Aujourd’hui c’est l’organisation d’Hapkido la plus importante du monde.
Avant 1990, toutes les ceintures noires des organisations d’arts martiaux coréennes devaient être enregistrées pour recevoir leur certificat par le biais du Ki Do Hae (association coréenne de Kido), ce qui a été supprimé en 1990.
Cette dernière organisation a connu une expansion à partir de 1990, avec une nouvelle branche : l’association mondiale de Ki Do Hae. Ainsi les enseignants non coréens ont également été reconnus.
The Korea Hapkido Federation In 1973, three Advanced Masters of Hapkido, Ji, Han Jae, Kim, Moo Wong, and Myung, Jae Nam untied their individual organizations and named the newly formed association, Dae Han Min Kuk Hapkido Hyub Hae, The Republic of Korea Hapkido Federation. Ji, Han Jae was the first to leave this organization. Grandmaster Myung eventually left the organization, as well. A new organization emeged from the foundations of this association, The Korea Hapkido Federation. Oh, Se Lim was elected its president. He has remained the president of this organization since its inception. Today, the Korea Hapkido Federation is the largest, wholly Hapkido, governing body for Hapkido in the world. Prior to 1990, the Korean Hapkido Federation, and all other South Korean based non-Taekwondo martial art organizations, were required to register their Black Belts with the Korea Kido Association (Ki Do Hae), if they wished their students and instructors to possess Korean certification. In 1990, organizational laws in South Korea changed, however. Due to this fact, the Korean Hapkido Federation and other established Korean martial art orginizations are now allowed to offer promotions without Ki Do Hae approval. During this period of change in South Korea, in 1990, Korea Ki Do Hae expanded and instituted a new branch of operation known as, The World Ki Do Hae Association. This branch of Ki Do Hae was formed to supply legitimate non-Korean martial artists with rank recognition from Korea. |
Hapkido was formally introduced into the United States in 1964 by twenty-eight year old, Sea Oh Choi. At that time he held the rank of 5th Dan Black Belt. Though not the first Hapkido Black Belt to immigrate to America, he was the first instructor to open a Hapkido school in the United States. It was located at 821 Temple Street in Los Angeles, California. |
An early photo of Hapkido Grandmaster Bong Soo Han
(Upper Center) and Yong Shul Choi (Lower Center).
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Sources of Korean Tradition. by Peter H. Lee - Theodore DeBary, Ed.
A New History of Korea. by Ki-baik Lee.
Muye Dobo Tongji: The Comprehensive Illustrated Manual of the Martial Arts. Sang H. Kim, Trans.
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Vous trouverez également sur ce site un historique du TaeKwonDo par Maître Lee Kwan Young. |
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Atkdv | Traduction Française par Marie Bouillon du club Action Taekwondo de Versailles |