Les autres arts martiaux coréens  
 

TaekKyun / Hapkido / Hoshin Moosool / SsangJulGon / Mouhebong / HanMudo / KoAmMu-Do / KukSoolWon / SonMuDo / SooBahkDo / Tang Soo Do / HaidongGumDo / Hankido / Sireum / Goukgoung

 
 

Il existe d'autres arts martiaux coréens, cette page va vous en présenter quelques un de manière succincte. Ils ne sont pas pratiqués à Versailles. 

Après la guerre de Corée il existait plus de 50 Kwan diffusant chacun son art martial.
L'unification de ces Kwan entre 1955 et 1961 a donné la naissance du Tae Kwon Do.
Actuellement on assiste a l'apparition de nouveau styles proposés par des Maîtres qui se réfèrent aux anciennes écoles. Il faut cependant rester réservé quand à l'authenticité de la transmission de ces styles anciens.
 

 
 

 


 

 
 

Le Taekkyun a été interdit en 1920  par les occupants Japonais et sa pratique a presque totalement disparu.
Song Dok Ki (1893 1987) qui a commencé le Taekkyun à 13 ans, a continué, malgrés la prohibition a pratiquer cet art. Les Coréens lui doivent la sauvegerde de l'usage et de la pratique du Taekkyun.

Extrait du tableau du peintre Hyesan You Suk (1827 1873) conservé au musée de l'université de Séoul, représentant une démonstration de Taekkyun.

 

 
 

Photo de Taekkyon prise en 1890 à Séoul

Actuellement le Taekkyon a de nombreux adeptes en Corée. La "Korean Taekkyun Association" dirigée par Lee Yong-Bok regroupe près de 200 clubs en Corée et 120 Universités.

 

 
 

Nous avons eu la chance d'assister en 1999 à l'occasion des 30 ans d'enseignement du TaeKwonDo en France à la présentation par Maître Lee Kwan Young d'une démonstration de Taekkyun par l'équipe de démonstration de l'Association Coréenne de Takkyun.

 
 

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(HAP : Union ; KI : Energie vitale ; DO : Voie)  

 
 

Le HAPKIDO sous sa forme actuelle est un art martial coréen qui s’est développé dans les années 50, après la guerre de Corée, à l’initiative de Maître CHOI YONG SOOL.

 
 

Maître CHOI YONG SOOL
(1904 1986)

C’est une méthode qui provient du DAITO RYU AIKI JUJUTSU japonais et de plusieurs systèmes de défense coréens comme le BI SOOL, le YOO SOOL ou encore le HO SHIN MUDO.

On peut assimiler l’HAPKIDO à  l’AIKIDO japonais, le maître de ce dernier, UESHIBA MORIHEI, ayant eu les mêmes enseignements d’AIKI JUJUTSU par Maître TAKEDA, que CHOI YONG SOOL. Il existe donc un lien très étroit entre ces deux disciplines.  

 

 
 

 

l’HAPKIDO est un art martial très complet qui contient une pléthore de techniques telles que des techniques de jambes provenant du TAEKYON (ancêtre du TAEKWONDO) et du SHAOLIN CHIN NA (KUNG FU), des techniques de luxations, d’étranglements, de projections, mais aussi des techniques de respiration inspirées de la méditation bouddhiste.  

l’HAPKIDO est basé sur le principe oriental et ancestral du UOM (YING) et du YEANG (YANG) : Une technique de clé YING a forcement son opposée YANG, c’est le principe même des opposés qui est appliqué dans l’HAPKIDO. Des techniques ont été élaborées aussi bien pour guérir (grâce à l’étude des points vitaux) que pour tuer.  

 
 

Enfin, l'HAPKIDO peut être pratiqué à partir de 13-14 ans (une fois le développement de l’enfant terminé) et ce jusqu’à un âge avancé. La pratique de cet art martial peut être bien plus tardive que certains autres arts martiaux demandant beaucoup de souplesse.

 

 

Texte : M. TARDIF  (CN 1° DAN HAPKIDO, CN 2° DAN TAEKWONDO, élève  de Maître TAMBOUEZ CN 6éme DAN)

 
   

 
   

 

 
 

Mai 2000 : Naissance du Hoshin Moosool, une synthèse logique entre le Taekwon-do et le hapki-Do dont le fondateur est Maître Lee Kwan Young. Ce n'était pas un hasard mais le fruit de longues années de pratique, d'enseignement, d'expérience sur le terrain (à l'armée au VietNam et dans la police en France) et de recherche du Maître.

Sa volonté d'aller toujours au devant, sa vision futuriste et pragmatique des arts martiaux, sa conviction d'un art martial sans compromis dont le maître mot est l'efficacité l'ont conduit tout naturellement à donner naissance à cette discipline.

 

 
 

l'esprit du Hoshin Moosool est basée sur la non-compétitivité. Le Hoshin Moosool est une école de la vie et les élèves viennent y bénéficier d'un enseignement exceptionnellement riche du Maître.

A l'Académie Lee Kwan Young. , l'élève guidé par le Maître s'entraîne pour sa progression personnelle. Le système de grade n'existe pas. Les couleurs de ceinture désignent uniquement le degré d'ancienneté.

Discipline à part entière, cet art de défense personnelle apporte indéniablement au pratiquant sérénité, confiance en soi, maîtrise et respect de soi et d'autrui.(Texte et photos: site Web de Maître Lee Kwan Young) http://perso.wanadoo.fr/academielky

 
   

 
   

C'est un style de nunchaku Coréen. Maître Pil-Won Park enseignant de TaeKwonDo à Caen est 5ème Dan de Nunchaku style Coréen Ssang Jul Gon.

 
   

 
 

 

Il s'agit d'une méthode issue du TaeKwonDo. Elle a été créée par Maître Shin Young Hok  en 1979. Cette méthode orientée vers l'amélioration de la santé allie les techniques du TaeKwonDo avec la pratique du Nunchaku, du bâton, du Kendo et de la self-défense. Cette méthode est enseignée en France par Maître Byeon Kyong Suk 5ème Dan (Source TKD-Choc 29 et 30).
Pour en savoir plus
cliquez ici   

 
   

 

 
 

Cet art martial créé en 1989 par Maître Dr He Young Kimm 9ème Dan de Hapkido, 8ème Dan de Kul Sul Won, 5ème Dan de Judo, 5ème Dan de TaeKwonDo, se veut une synthèse de ce qu'il y a de mieux dans les arts martiaux coréens. (Source Tkd-Choc n°29)

Pour en savoir plus, allez sur le site français

 
   

 

 
 

Le Ko Am Mu-Do fondé par les 4 grands Maîtres Coréens se veut la synthèse de 2000 ans d'arts martiaux de la Corée. La pratique des armes débute à la ceinture noire. L'étude des techniques d'hapkido fait également parti du programme de cet Art Martial. 

Pour en savoir plus visitez le site internet

 


Les fondateurs

 
 

 

 
 


Le fondateur

Le Kuk Sool Won se veut l'héritier de l'art martial authentique enseigné à la cour de Corée avant 1910. Les pratiquants considèrent le TaeKwonDo comme un sport. Pour en savoir plus visitez le site internet

 

 
 

 

 
 

Le Son Mu Do est un art martial basé sur l'énergie interne. Il est enseigné par les moines Bouddhistes. (Source TKD-Choc n°22, KIHAP n°1)

 
 

 
 

Le Sonmudo (ou Sunmudo) est considéré comme l’un des plus anciens arts martiaux coréens, connu avant 1984 sous le nom de « kum kan yung kwan ». Il est intimement lié à l'histoire et à l'évolution du bouddhisme en Corée. Les moines qui enseignaient cet art martial étaient les précepteurs des jeunes nobles de la caste Hwarang sur laquelle s’appuie la codification du Taekwondo.(Source sonmudo.fr)

 
 

sonmudo.fr

 
   

 

 
 

La première école de Soo Bahk Do a été créée en 1945 par Maître Hwang Kee à Séoul. Cet art martial semble assez près de Tae Kwon Do dans son esprit traditionnel. Il n'y a pas de compétition de Soo Bahk Do. (Source TKD-Choc n°20). En France, dans les années 90, le Soo Bahk Do était enseigné par deux maîtres coréens  Choi Eui Jeong et son frere Choi Eui Sunun. Cet art martial est assez proche du Tang Soo Do, ces 2 disciplines étant issues de l'école Moo Du Kwan.

 
 

 

 
 

L'Haidong Gum Do est l'art du sabre Coréen. Il a été vu en démonstration au Stade Charlety de Paris en novembre 2000 au cours du 4ème tournoi international de Taekwon Mudo. (source TKD-Choc n° 30). Vous pouvez pratiquer en France, ou suivre des stages. Les renseignements sont à prendre auprès de la Fédération Française de Haidong Gumdo.

Pour en savoir plus, un site internet:
haidong-gumdo.fr

 
   

 

 
 


Maître Dominé en couverture
de TKDchoc 31 (04/05/06 2001)

L'Hankido à été créé en 1985 par Maître Myung Jae Nam qui a assuré la promotion de cette discipline par le biais de la fédération internationale d'Hapkido (I.H.Y.).
L' Hankido est basé sur la défense. Cet art martial développe le contrôle de soi, la patience, l'indulgence, le respect, son but est de stopper une attaque par la maitrise, sans blesser sérieusement. D'un point de vu moral l'Hankido est basé sur le respect de Maître et la lutte contre l'immoralité.
Maître Dominé CN 4ème Dan enseigne l'Hankido dans la région Lyonnaise.
(Source TaeKwonDo Choc n°31)

 
   

 

 
 

La lutte appelée sireum est un exercice physique et un jeu traditionnel coréen très populaire. Il n'existe pas de date précise quand à son apparition mais l'on pense que la lutte est venue en Corée depuis la Mongolie qui est elle-même à la base du sumo japonais.

 
 

Le sireum est un exercice qui fait appel à toutes les parties du corps humain et demande trois conditions essentielles qui sont la force physique, la technique, et l'esprit de combativité. De plus, contrairement aux autres épreuves sportives le sireum est un exercice pratiqué au corps à corps en revêtant uniquement une culotte. Le sireum se pratique surtout à la saison des récoltes et le 5 du cinquième mois lunaire. Aujourd'hui, il existe des joueurs professionnels et un championnat.

 
 

L'idéologie traditionnelle coréenne repose sur le bouddhisme, le confucianisme, et les sciences pratiques. Parmi ces influences, la politesse engendrée par le confucianisme a eu un impact dans tous les domaines qui se retrouve aussi au sireum à travers le salut, les gestes, et la préparation mentale. Dans le sireum, les joueurs se recueillent par des gestes du corps. Les gestes effectués par leur corps ont une influence sur leur condition physique et mentale. Si l'on décompose la forme de politesse en trois éléments, les gestes de la main représente le ciel (Tchun), les gestes des jambes la terre (Ji), et les gestes des reins l'homme (In).

Source coree.com  (à consulter pour avoir plus de détails sur le sireum)

 
   

 

 
 

L'arc de Corée appelé dangoung est apparu à l'époque Kochosun et à l'époque des trois royaumes il a été appelé gakgoung. L'art du tir à l'arc est appelé aujourd'hui goukgoung .

 
 

Source coree.com  (à consulter pour avoir plus de détails sur le goukgoung)

 

Selon les documents anciens les flèches de l'époque Koryo étaient capable de percer le fer et étaient redoutées par tous les pays voisins. Les flèches étaient depuis l'époque Kodae jusqu'à l'époque Chosun l'arme la plus utilisée par l'armée coréenne. L'art du tir à l'arc était pendant l'époque des invasions japonaises considéré comme un art martial traditionnel coréen. Aujourd'hui, pour éviter la confusion avec le tir à l'arc sportif, le tir à l'arc traditionnel est appelé goukgoung.

 
 

 
 


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